« Dépasser la Ligne Rouge » : Barbarisme à Face Humaine à Yaoundé
Avec un « Nôm gui » (Chef des chefs) porté disparu depuis deux (02) mois, ses créatures qui ont manifestement bu son Kool Aid, nous intoxiquent encore plus avec des fake news sans vergogne, ce qui nous montre leur vrai visage.
En effet tout au long de son interminable règne, le « Nôm gui » nous a alimenté de fake news – comme l’idée que la colonisation appartient au passé, que notre « démocratie apaisée » ne survit que grace aux élections volées pourtant à répétition, qu’il se soucie de répandre la liberté et de léguer la démocratie aux camerounais, qu’une marée montante soulève tous les bateaux, que les prisons nous gardent en sécurité, et que la police et sa milice nous servent et protègent, etc. . . .
Curieusement, la seule “vérité” jamais rapportée par la propagande du « Nôm gui » est la nouvelle du nègre exceptionnel qu’il prétend être et du savoir-faire qu’il incarne ou personnifie.
Les organisations des droits de l’Homme, comme le CL2P le savent et le prouvent fréquemment, avec le Nôm gui tout est faux!
Ainsi, alors que le virus continue de se propager et de faire des ravages dans notre pays, les créatures du « Nôm gui » continuent eux de prétendre qu’elles sont entrain de nous « sauver » mais, en fait, se soucient uniquement de sauver le régime. Ils continuent de faire pression sur la véritable opposition pour qu’elle arrête de protester et montre plus de gratitude pour ce que le « Nôm gui » aurait prétendument fait pour le pays. . . .
Quoi au juste? La guerre contre les anglophones est-elle vraiment une guerre contre le terrorisme, pour répandre la liberté et la démocratie? Ou est-ce que ce n’est qu’une autre litanie de fake news du régime??? Les crimes de guerre et contre l’humanité parlent suffisamment sur le sujet.
Le CL2P examine de la sorte attentivement toutes ces balivernes qui nous sont racontées à longueur de communiqué du gouvernement et qui nous font penser que le «Nôm gui» serait un guide pour répandre le bien dans le monde, quelles que soient ses pratiques oppressives de colonisation interne, de génocide des peuples indigènes et les conditions nécropolitiques dans lesquelles son régime retient les populations du Cameroun captives depuis 38 ans.
Plus récemment encore, les créatures en chef du « Nôm gui », Jacques Fame Ndongo et Paul Atanga Nji, prises au dépourvu et non préparées par notre crise de santé publique, se sont mises à abuser des opérations psy-op et black op blâmant notamment l’opposition comme si rendre absolument celle-ci responsable de la crise sanitaire ferait disparaître le COVID-19 au Cameroun. Ce qui est sûr et perdure, c’est leur logique ethnofaciste et nazie consistant à vouloir absolument supprimer brutalement les personnes jugées indésirables par le régime. Une sorte de barbarie directe qui légitime une forme d’extermination tropicale et un état d’exception permanent.
Pendant ce processus d’extermination tropicale, il faut en permanence jeter du sable sur nos visages afin que nous n’ayons pas à affronter les sinistres réalités auxquelles nous faisons face dans le pays. Notamment celle d’une grave crise de santé publique, à laquelle les créatures du « Nôm gui» s’avèrent désespérément incapables de résorber sans incantations et se contentent dès lors d’essayer de sauver le régime au lieu de sauver le pays et les vies des camerounais.
Dans ce processus de diversion, ils continuent littéralement de pisser contre le vent et de démontrer chaque jour le niveau profond de leur bassesse et petitesse sous-jacent à un endoctrinement totalitaire. En effet ils croient toujours à l’histoire d’un régime au lever du soleil, la triste réalité étant que nous sommes profondément plongés dans le coucher du soleil du régime avec un « Nôm gui » qui a déjà abandonné le navire en laissant le soin à ses créatures de divertir l’opinion en chantant sans interruption ses louanges et en répandant sa propagande, alors même que le navire Cameroun descend dans le vide et le néant qu’ils ont su sont créer pendant 38 ans.
Au CL2P, ça fait depuis que nous prévenons sur ce genre de barbarisme technocratique et faisons tout ce que nous pouvons pour ne pas voir le Cameroun sombrer définitivement dans le chaos. Parce que nous faisons le pari d’une nouvelle forme de solidarité. Une stratégie de l’espoir et du collectif contre l’aveu implicite de faiblesse et d’impuissance d’un régime qui a tout misé sur la terreur.
Le CL2P est ainsi toujours attristé qu’après 38 ans de dictature implacable au Cameroun, ses principaux dignitaires et ouailles (notamment dans les réseaux sociaux) se permettent encore d’agiter – à la moindre contrariété – la menace de la répression sur des personnes qui leur résistent réellement et fermement.
C’est peut-être leur manière à eux d’entretenir l’illusion d’une efficacité toute relative d’un système de terreur qui a pourtant montrer ses limites sur les vrais opposants et les esprits libres.
En effet à moins d’être un de ces agités du bocal tribal qui, à force de faire semblant de s’opposer au régime en place, a fini transis de faim par tomber dans son escarcelle; un véritable opposant doté d’autonomie matérielle et de réelles convictions politiques comme Maurice Kamto n’a objectivement aucune raison de redouter un quelconque “dépassement de ligne rouge” (comme l’a menacé un dignitaire du régime sous anonymat dans l’hebdomadaire Jeune Afrique). . .
Précisément parce que son opposition idéologique et déterminée à la tyrannie lui a déjà valu neuf (09) mois de séquestration arbitraire sous la torture, les humiliations avec comparution devant un tribunal militaire. . .
Il n’a sur ce plan plus rien qu’il puisse redouter de cette machine de la terreur, ou des sévices qu’elle pourrait (encore) lui infliger; au point qu’il s’auto-reduirait au silence de lui-même ou se montrerait plus coopératif, voire complaisant avec un adversaire politique dont le seul langage est la violence.
C’est l’occasion de dire que la politique n’est pas si différente en la matière de tant d’autres domaines. Ici aussi l’usage excessif de la violence finit par annihiler tous les effets escomptés sur les principales cibles et victimes. La peur n’opère alors plus chez celles et ceux qui ont eu à subir l’horreur des sévices en tous genres et ont pu s’en extirper.
Voilà pourquoi la menace du dépassement d’une supposée ligne rouge agitée par le régime de Yaoundé contre Kamto n’est plus qu’un aveu de faiblesse et d’impuissance devant un opposant pleinement dans son rôle républicain, et qui pour aucune raison ne s’en détournera pas au moment en plus où la vacance du pouvoir est factuelle à Yaoundé.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
Vidéo:
https://www.facebook.com/levenementiel.kouamkamdem/videos/10157494886686859/
English version
Barbarism with Human Face in Yaoundé
With a Nôm gui missing for two months, his creatures who have obviously drunk his Kool Aid, intoxicate us even more with more shameless fake news, which shows us their true face.
Throughout his reign, the Nôm gui fed us fake news – like the idea that colonization is a thing of the past, that our “peaceful democracy” only survives thanks to repetitive stolen elections, that they care about freedom and democracy, let a rising tide lift all the boats, let the prisons keep us safe, and let the police and their militia serve and protect us.
Thus, the only “truth” ever reported by the propaganda of the Nom gui is the news of the exceptional Negro and the skill embodied by the Nom gui.
And, human rights organizations, like the CL2P know and prove it, with the Nôm gui, everything is false.
Yet, as the virus continues to spread and wreak havoc in our country, the creatures of the Nôm gui continue to pretend that they are “saving” us, but in fact they are only trying to save the regime.
They continue to pressure the real opposition to stop protesting and show more gratitude for what the Nôm gui has done for the country? Is the war against anglophones really a war against terrorism to spread freedom and democracy? Or are these all fake news?
The CL2P examines the stories that are told to us and which make us think that the Nôm gui is a force for good in the world, whatever its oppressive practices of internal colonization, the genocide of the indigenous peoples and the necropolitan conditions that the regime has exercised on the people.
More recently, chief creatures, Jacques Fame Ndongo and Paul Atanga Nji, caught off guard and unprepared for our public health crisis exaggerate psy-op and black op operations blaming the opposition as if making them responsible for the crisis would disappear COVID-19. What is sure is the ethnofacist Nazi logic to do away brutally with people deemed undesirable by the regime. A kind of direct barbarism that legitimate logic of extermination and a permanent state of exception.
In the process, throw sand on our faces so that we don’t have to face our grim realities facing us.
On the other hand, given the extraordinary crisis that the Cameroonian people have endured and the need for the President to exercise a central government function to respond to the nation regarding an ongoing public health crisis, these creatures continue to try to save the regime instead of saving the country, in the process, continue to pee against the wind and demonstrate the deep level of their own indoctrination.
Indeed, they are so brainwashed, they still believe in the history of a regime at sunrise, the sad reality is that we are deeply immersed in the sunset of the regime with a Nôm gui who has already abandoned the ship leaving his creatures only to continue singing the propaganda songs as the ship sinks into the void and the nothingness they have created for themselves.
It’s been since we planned this kind of technocratic barbarism and do everything we can to avoid sinking into barbaric chaos. We are betting on a new form of solidarity.
A strategy of hope and solidarity against the implicit admission of weakness and helplessness of a regime that has staked everything on terror.
Indeed, the CL2P is still saddened that after 38 years of relentless dictatorship in Cameroon, that its main dignitaries and flock (especially in social networks) still allow themselves to wave at the slightest annoyance the threat of repression on people who resist them really and firmly.
It is perhaps their way of maintaining the illusion of a quite relative effectiveness of a system of terror which nevertheless showed its limits on the real opponents and free spirits. Indeed unless you are one of those agitated tribal jars who, by dint of pretending to oppose the regime in place ended up starving by falling into his pocket, a real opponent with financial autonomy and real political convictions like Maurice Kamto objectively has no reason to fear any “crossing of the red line”. . .
Precisely because his ideological and determined opposition to tyranny has already earned him 09 months of arbitrary confinement under torture, humiliation with appearance before a military court. . .
On this level, he has nothing more to fear from this machine of terror, or of the ill-treatment which it could (still) inflict on him; to the point that he would self-silence or be more cooperative, even complacent with a political opponent whose only language is violence.
Politics is not that different with so many other areas. Here too the excessive use of violence ends up annihilating all the expected effects on the main targets and victims. Fear no longer operates in those who have suffered the horror of all kinds of abuse and have been able to extricate themselves from it.
This is why the threat of crossing a supposed red line agitated by the Yaoundé regime against Kamto is nothing more than an admission of weakness and helplessness before an opponent fully in his republican role, and who for no reason will divert it when the vacancy of power is factual in Yaoundé.
The Committee For The Release Of Political Prisoners (CL2P)