Au moins serions-nous en droit de revendiquer aussi puis obtenir des droits de réponses aux médias officiels du Cameroun, chaque fois notamment que les informations qui y sont diffusées et les propos tenus par les dignitaires du régime en place prêtent délibérément à confusion, diffamation, voire salissent l’honneur de respectables personnalités et leaders d’opinions, en violation flagrante avec une certaine déontologie journalistique.
En effet vous ne pouvez pas en permanence vous ériger en censeur des opinions différentes au Cameroun, où vous avez le plein contrôle de l’appareil d’État, et vous insurger contre des médias étrangers qui donnent précisément la parole à la contradiction dans le respect du pluralisme, en vous abritant derrière une imaginaire “proximité sociologique” entre un journalistes et un de ses invités que vous tenez absolument à réduire au silence.
Autant vous dire que nous n’y arriverez pas ou plus en France, même avec la complicité et le soutien des officines de la Françafrique.
JDE