Je lis ça et là des personnes parmi mes amis et au-delà qui mettent en doute la sincérité de certains témoignages sur les faits. Certains parlent de leaders de l’opposition qui ne chercheraient rien moins qu’à se servir de ce drame pour leur commerce.
D’opposants qui n’attendraient là que l’occasion d’en découdre avec Paul Biya (comme si ce drame à lui tout seul n’illustrait pas l’état de déliquescence de notre modèle sociétal). D’autres parlent de satisfecit dans une hiérarchie des indignations qui serait antithétique de motivations humanistes.
Pour ma part, et en toute humilité, je pense qu’il ne faut point s’offusquer de vilipendaisons d’où qu’elles viennent, ni de stigmatisations sincères ou non des faits qui se sont déroulés devant nos yeux ébahis. Qui sommes-nous pour juger de la sincérité des condamnations ?
Je reste convaincu que les personnes qui on laissé parler leur humanité ont été choquées par la brutalité et l’horreur de ce qu’elles ont vu et ont eu les réactions humaines appropriées pour la plupart. Ceux qui se sont fermés à toute compassion savent quelles sont leurs motivations, bien plus souvent politiciennes d’ailleurs qu’objectives.
Dans tous les cas, je n’opposerai pas les émotions, pas plus que je ne puis les hiérarchiser.
Convenons ensemble de plusieurs constats:
1/ Drame il y a eu
2/ Négligences il y a eu
3/ Dysfonctionnements multiples il y a eu.
Le reste n’est que péroraisons et tentatives désespérées de justifications pour diluer les responsabilités voire les déplacer, maintenant que les faits ont été portés au jugement du monde entier. Et ça, ça appelle des conséquences. Toute résolution contraire serait une atteinte à l’exigence déontologique de prise en charge dans des organismes dont la santé des personnes est la raison d’être. #drame de laquintinie #Monique Koumate
Par Prof. Georges Minyem
Président du LCN (LE CAMEROUN NOUVEAU)
Source : georgesminyem.com