FECAFOOT: Une Crise Imminente?
À l’image de l’élection démocratique de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT, le travail reste à faire.
En effet, difficile effectivement de convertir à la bonne gouvernance des opportunistes formatés à l’enrichissement personnel illicite sur le dos des joueurs de football avec bénédiction des pontes de la dictature en place…au Cameroun depuis plus de 40 ans.
Il faudra « jouer serrer » avec elle et eux…en raison de leur bras long, très long.. dans les entrailles du système Biya.
De quoi plomber à jamais une présidence enfin légitime à la Fédération Camerounaise de Football !!!
Ce d’autant que nous pouvons personnellement en témoigner, nous ne pouvons pas sous-estimer une culture imprégnée de combinaison létale d’avidité, de corruption profonde et d’impunité politique où les despotes ont le pouvoir et l’influence de faire rentrer tout le monde par force dans les « rangs derrière les Nom Ngui ». En effet, les obstacles contre M. Eto’o semblent écrasants, mais il y a aussi une confrontation brutale qui peut se profiler à l’horizon. À moins qu’il ne soit masochiste, ce dont nous n’avons aucune preuve jusqu’à présent, il est difficile de croire que M. Eto’o a choisi un travail où il ne servira que de marchepied a des charognards sans aucune pitié.
Pour être clair, comme pour M. Eto’o, vous ne devenez pas un champion du calibre d’Eto’o sans un grand ego, un profond sentiment d’estime de soi et de fierté particulière. Il joue donc aussi sur son image internationale qui est sa vraie plus value pour le Football camerounais. Cela nous étonnera donc qu’il se laisse enfoncer dans les marais de Yaoundé.
Car ce qui est en jeu ici, c’est l’indignité qui est le symptôme d’une violence généralisée, qui est elle-même le socle de la tyrannie. Comment parviendra-t-il à rester debout dans ce panier de crabes?
C’est cela le vraie question!
En effet, il convient de s’interroger comment cette république bananière néolibérale corrompue jusqu’à la moelle est-elle ancrée dans une culture de folie fonctionnelle oppressive motivée par une cupidité pathologique a-t-elle su ou pu attirer M. Eto’o dans sa nasse au point d’en devenir lui-même fou d’aspirer à mort à cette position ô combien exposée et sensible ?
L’avenir nous dira…
L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – ICL2P
English version
FECAFOOT: A Looming Crisis?
As with the democratic election of Samuel Eto’o as the head of the FECAFOOT, hard work is yet to come ahead.
Indeed, it is difficult to convert opportunists formatted for illicit personal enrichment to good governance at the expense of football players with the blessing of the pundits of the dictatorship in place …
It will be necessary to « play tight » with her and them … because of their long, very long arm … in the bowels of the Biya system.
Enough to forever seal a finally legitimate presidency of the Cameroonian Football Federation!!!
So, as we can personally attest to, we cannot underestimate a culture imbued with a lethal combination of greed, deep corruption and political impunity into which despots have the power and influence to bring in. everyone by force into the « ranks behind the Nnom Ngui ».
So, the obstacles against Mr. Eto’o seem overwhelming, but there is also a brutal confrontation that may loom on the horizon.
Unless he’s a masochist, which we have no proof of so far, it’s hard to believe that Mr. Eto’o has chosen a job where he will only serve as a footstool for scavengers without no mercy.
To be clear, Mr Eto’o you do not become a champion of Eto’o’s caliber without a big ego, a profound sense of self-worth, pride and self-esteem. He also plays on his international image which are his real peers. It will surprise us that he lets himself sink into the marshes of Yaoundé.
What is at stake is indignity which is a symptom of generalized violence, which is the bedrock of tyranny. How remains standing in that basket of crabs, is the real problem!
Indeed, how this neoliberal corrupt state of affairs is embedded into a culture of oppressive functional insanity driven by pathological greed and whether Mr. Eto’o himself was crazy to seek that job.