Une des raisons pour lesquelles le CL2P s’est associée à la plainte portée à Paris contre X pour notamment toute faire la lumière sur la catastrophe ferroviaire d’Éséka au Cameroun, avait précisément trait aux conditions d’attribution en 1999 de la concession de l’activité des chemins de fer camerounais à Camrail (filiale du groupe Bolloré).
Nous pensons effectivement que c’est en remontant à la source de ce contrat de concession entre le Groupe Bolloré et l’État du Cameroun, que nous pourrons mieux rétablir l’échelle des différentes responsabilités dans le drame du 21 octobre 2016, qui ne pourront pas uniquement être imputables à Camrail comme veut le laisser entendre le régime de Paul Biya.
Ce serait tellement facile!
Joël Didier Engo, Président du CL2P
[spacer style="1"]
REACTION D’UN RESCAPE DE L’ACCIDENT D’ESEKA A LA SUITE DU RAPPORT DE PAUL BIYA ( A lire…..)
“J’interviens en ma qualité d’accidenté du train qui après traitements à proposé des solutions au gouvernement pour éviter ce drame à l’avenir et à même équipé le service d’urgence de l’hôpital général de Douala à la fin de Mon hospitalisation. Peut-être que les uns et les autres ne savent pas que:
Conformément aux clauses de la concession, c’est l’État du Cameroun dont le ministère du transport en qualité de tutelle qui a la la responsabilité d’assurer l’entretien des voies ferrées.
C’ est l’État du Cameroun qui a la responsabilité du transport des passagers.
Peut être que l’État n’as pas fait son travail ou avait mal négocié le contrat et les avenants de concession, c’est pour cela que le président de la république a demandé dans le rapport que L’État soit plus plus présent dans ce transport de passagers pour assumer ses responsabilités qu’il avait abandonné à Camrail. Sachez que c’est L’État et non Camrail qui achète et renouvelle les trains voyageurs. Camrail s’occupe des trains marchandises.
Le président demande que l’audit du contrat de concession soit lancé parce que trop d’ombres subsistent, et enfin que L’État mette en place comme prévu depuis la signature de la concession, c’est à dire depuis 20 ans enfin la société de gestion du patrimoine ferroviaire pour la construction et l’entretien des chemins de fer qui ont toujours été de la responsabilité de L’État.
Si les voitures ont eu des problèmes de freinages, il faut que les uns et autres comprennent que c’était des voitures neuves achetées par l’État en Chine et que ces problèmes de freinage étaient connus. Y a t’il eu tromperies sur la marchandise et abus de L’État par le ministre en charge de ces achats? La responsabilité de L’État et de Camrail est partagée.
N’attendait pas du président qu’il condamne l’État dont il incarne dans son communiqué. Quand il parle de responsable principal, c’est Parce qu’il sait qu’il y’a d’autres responsables secondaires.
Après l’accident, nous avions attendu 4 h sur place dans la cour de l’hôpital d’eseka pour avoir les premiers secours venus hors de la ville. Chaque famille se débrouillait comme elle pouvait et c’est pour cela que dans le communiqué du président il fait référence au fait que les services d’État en charge des secours n’ont pas été à la hauteur , c’est pourquoi il prescrit des mesures urgentes que j’ai proposées depuis des mois au ministère de l’administration territoriale en charge de la protection civile avec l’accord de ce ministre pour appuyer bénévolement l’État à mettre en place ces dispositifs et mobiliser mon réseau au niveau international afin de soutenir cette initiative auprès du ministère.
vous comprenez que les responsabilités sont partagées et la justice camerounaise ou européenne saisie des différents dossiers saura établir les responsabilités pour honorer la mémoire des disparus”.
Par Boris Bertolt