Un tyran sanguinaire (Paul Biya pour ne pas le nommer) qui ne se préoccupe jamais des traitements inhumains, des disparitions forcées, des morts qu’ils infligent depuis 35 ans à ses concitoyens, dépeints par sa propagande comme de “dangereux opposants, subversifs, terroristes (désormais)”…s’empresse de présenter des condoléances au Président français François Hollande à la suite du dernier attentat à Paris qui a ôté la vie au gardien de la paix Xavier Jugelé.
J’ai envie de dire, de grâce M. Biya ne salissez pas la mémoire de cet exceptionnel policier et humaniste, dont le professionnalisme, la tolérance, et surtout l’ouverture d’esprit ont été unanimement salués, y compris par des personnes affichant parfois une certaine méfiance vis-à-vis de son corps de métier.
Précisément tout le contraire des hordes de bidasses, notamment ceux de la fameuse Brigade d’Intervention Rapide (BIR), qui terrorisent littéralement les populations civiles camerounaises (notamment anglophones) à la moindre revendication.
Il y a comme cela des télégrammes diplomatiques qui bien qu’officiels, ne devraient pas passer le filtre institutionnel de toute réelle démocratie. Mais bon, les relations entre États obéissent à bien d’autres considérations, et exigences que celles relatives uniquement au respect de la vie humaine et de la mémoire des victimes innocentes.
Dommage
Joel Didier Engo, Président du CL2P