La France a discrètement gelé les comptes bancaires de Deux Tchadiens et un Congolais, mêlés prétendument à la lutte armée contre les régimes d’Idriss Déby et de Denis Sassou Nguesso. Ces trois opposants à qui le statut de réfugié étaient jusqu’ici refusé, ont été visés par une mesure d’immobilisation financière. Situation non seulement incroyable venant de la France, mais surtout inadmissible.
Ainsi donc dans une collusion et une compromission jusqu’ici non ouvertement assumées avec les tyrans les plus infréquentables de la planète parmi lesquels Idriss Déby Itno du Tchad et Dénis Sassou Nguesso, le pouvoir socialiste sortant se plie à leurs exigences, en gelant discrètement les comptes de trois de leurs principaux opposants exilés en France, à qui il refusait pour des raisons inexpliquées le statut de réfugié politique.
Cela signifie implicitement que Paris tourne définitivement le dos à nombre de conventions internationales relatives notamment à la protection des leaders d’opinion, et décident d’étendre sur le sol français cette persécution pour des raisons politiques qui a poussé ces hommes à prendre le chemin de l’exil en France.
Cette attitude est non seulement contraire à la tradition d’accueil de la France, Patrie voulue des Droits de l’Homme, mais va surtout à l’encontre de nombre traités internationaux.
C’est la raison pour laquelle nous appelons les autorités françaises à reconsidérer cette décision, puis à rétablir les trois opposants africains en exil dans leurs droits civils, politiques, et bancaires en France.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)