La commission électorale nationale (Cénap) du Gabon a validé aujourd’hui le second hold-up (après celui de 2009) du dictateur Ali Bongo Ondimba face à son rival Jean Ping, à qui les estimations sorties des urnes et les différents dépouillements donnaient jusque-là largement vainqueur du scrutin présidentiel du 27 août 2016 au Gabon. Des affrontements ont immédiatement éclaté à Libreville.
PEUPLE DU GABON: SÉRÉNITÉ, DIGNITÉ, ET COMBATIVITÉ
IL NE POURRA ÉTERNELLEMENT VOLER VOS VICTOIRES
Le dictateur Ali BONGO se sera donc accordé quatre (04) jours pour falsifier les résultats sortis des urnes et qui donnaient largement son adversaire Jean PING vainqueur du scrutin présidentiel du 27 aôut 2016 au Gabon.
Fait marquant: l’usurpateur de Libreville aura pu compter sur le soutien inattendu des plus virulents pseudo panafricanistes prétendument anti-Françafrique qui, en s’abritant derrière le complotisme, la victimisation anti-francaise ont affiché une complaisance et un conformisme indécents avec les autocraties qui règnent en Afrique centrale francophone….Ce fut une des révélations du psychodrame post-électotal encours au Gabon.
Nous mesurons ce qu’il faudra à des pays comme le Cameroun en terme d’évolution des mentalités pour entamer le long chemin vers la démocratie engagés par les Gabonais depuis 2009…Ces derniers finiront par y arriver, précisément parce qu’ils ne se cachent pas derrière une victimisation anti-occidentale à forte connotation raciste et xénophobe pour prendre leur destin politique en mains.
Nous témoignons tout notre soutien à ce peuple, qui se sera montré une fois de plus d’une exceptionnelle dignité. Que son attachement à la paix et à la démocratie demeurent inébranlable.
Joël Didier Engo, Président du CL2P