Les pseudo-panafricanistes racistes y verront inévitablement une ingérence de la France dans leur nouveau berceau de la souveraineté africaine: le Gabon d’Ali Bongo.
Pourtant le ministre démissionnaire de la Justice du Gabon Séraphin Moundounga ne demande pas autre chose que Manuel Valls: un nouveau “décompte” des voix du scrutin présidentiel au Gabon.
En effet si l’autoproclamé Président sortant Ali Bongo l’a indiscutablement remporté, il ne verrait aucun inconvénient à cette démarche pouvant concourir au rétablissement de la paix au Gabon.
Mais nous savons tous que la réalité des résultats tels que sortis des urnes le 27 septembre 2016 lui est largement défavorable, et donne indiscutablement la victoire à son adversaire Jean Ping.
D’où le coup de force sanglant et meurtrier auquel est plongé le Gabon depuis. La communauté internationale peut et doit y mettre un terme.
Joël Didier Engo, Président du CL2P
Source : Le Figaro