Generational anarchy, Obscene immortality and Status Quo in Cameroon
The country of Cameroon is known to be a gerontocracy where the average age of people governing the country is around 75 years of age in a country where life expectancy is around 56 years of age. Senior Minister, Marafa Hamidou Yaya, who is languishing in Biya’s jail for lèse-majesté crime, probably thought of the American thinker, Thomas Paine, when he asked Biya, the gerontocrat, not to run again in 2011. Indeed, the American thinker, Thomas Paine, however, writes, “Every age and generation must be as free to act for itself, in all cases, as the ages and generations which preceded it. The vanity and presumption of governing beyond the grave is the most ridiculous and insolent of all tyrannies.”
Indeed, Democracy’s fundamental principle is that the people get to review how the country is run.
At regular intervals. These forms of review are predicated on the knowledge that new ideas and epistemological conflicts have to be regularly infused to keep the vitality of knowledge production and the democratic experiment going. Otherwise, what we dealing with is generational anarchy and a practice of obscene immortality that is a recipe for disaster.
Nobody wants to be rule by the unchanged laws of Ahmadou Ahidjo and Paul Biya forever. This will be a recipe for a Kafkaien world, a space where institutions are no longer productive. In fact, reading the political prisoners in Cameroon, there is no doubt that we live in an asphyxiating radioactive and brutal upside down world where the energy of younger generation is slowly being sucked dry.
Thus, the motivation for wanting a sunset clause to governing laws in countries such as Cameroon has everything to do with the application of democratic principles. Giving the opportunity to a new generation of politicians to do something new on behalf of their power base.
In practice, consequently, in a real democracy, national laws enacted by governments have checks on them because people can vote them out and vote in someone else who has the power to overturn them. When ordinary people cannot do that we no longer live in a democracy but in a tyrannical regime. Indeed, certain people defend “immortal power” because they think that it provides certainty and stability. However, political issues must be address to reflect the needs of people from the ground up so that politics could operate within the bounds of democratic accountability for the good of society as a whole.
Olivier J. Tchouaffe, PhD, Spokesman of the CL2P
Version Française
Anarchie générationnelle, Immortalité obscène et Statu quo au Cameroun
L’État du Cameroun est connu pour être une gérontocratie où l’âge moyen des personnes qui gouvernent le pays est d’environ 75 ans dans un pays où l’espérance de vie est d’environ 56 ans. Le ministre d’état, Marafa Hamidou Yaya, qui croupit dans les geôles du dictateur Paul Biya pour crime de lèse-majesté avait surement pensé au penseur Américain, Thomas Paine, quand il avait demandé au gérontocrate Biya (85 ans, 35 années de règne) de ne plus se représenter en 2011. En effet, Thomas Paine écrit que «Chaque âge et chaque génération doivent être aussi libres d’agir pour eux-mêmes, dans tous les cas, que les âges et les générations qui l’ont précédé. La vanité et la présomption de gouvernemer au-delà de la tombe est la plus ridicule et la plus insolente de toutes les tyrannies».
En effet, le principe fondamental de la Démocratie est que chaque génération puisse changer la manière dont le pays fonctionne, À intervalles réguliers.
Ces formes de révision sont fondées sur la connaissance que de nouvelles idées et de nouveaux conflits épistémologiques doivent être régulièrement diffusés pour maintenir la vitalité de la production de connaissances et l’expérience démocratique. Sinon, ce n’est rien d’autre que de l’anarchie générationnelle et une pratique de l’immortalité obscène qui est un parfait receptacle pour le désastre.
C’est la recette pour un monde kafkaïen, un espace où les institutions ne sont plus productives. En effet, en lisant les prisonniers politiques au Cameroun, il ne fait aucun doute que nous vivons dans un monde asphyxiant, étouffant, radioactif, brutal, et à l’envers… où l’énergie des jeunes générations est lentement aspirée et vampirisée.
Personne ne veut être gouverné par les lois inchangées et inchangeables depuis Ahmadou Ahidjo et Paul Biya pour toujours.
Ainsi, la motivation pour vouloir une clause de temporisation aux lois régissant le fonctionnement des institutions dans des pays tels que le Cameroun a tout à voir avec l’application des principes démocratiques. Donner l’opportunité à une nouvelle génération de politiciens de faire quelque chose de nouveau au nom de leurs idées et leur base électorale.
Dans la pratique, dans une démocratie réelle, les lois nationales adoptées par les gouvernements successifs peuvent être appliquées, rejetées et même de nouvelle lois votées par quelqu’un d’autre qui accède au pouvoir. Quand les gens ordinaires ne peuvent pas faire cela, nous ne vivons plus dans une démocratie mais dans un régime tyrannique.
En effet, certaines personnes défendent le «pouvoir immortel» parce qu’elles pensent que cela procure certitude et stabilité. Cependant, les questions politiques doivent être adressées pour refléter les besoins des personnes à partir de la base, afin que la politique puisse fonctionner dans les limites de la responsabilité démocratique pour le bien de la société dans son ensemble.
Par Olivier J. Tchouaffe, PhD, Porte-parole du CL2P