Le collectif fondé par des journalistes a lancé ce lundi 02 Août 2015 à Yaoundé une campagne de sensibilisation et de vulgarisation du numéro gratuit pour le renseignement.
Les membres de ce collectif se sont mobilisés à travers les artères du Centre-ville de Yaoundé et au quartier Mvan dans le sud de la capitale politique du Cameroun. Objectif : faire savoir aux populations qu’un numéro vert, gratuit, existe pour dénoncer des situations et des personnes suspectes. A cet effet, ce sont 10 000 flyers et 3 000 autocollants portant les mentions « Vigilance, appelez le 1500 » ; « Stop terrorism, restons unis », qui ont été distribués.
Parfait Siki, membre du collectif Unis pour le Cameroun a déclaré sur les antennes de la radio nationale CRTV que « nous ciblons les zones à forte concentration démographique, les zones de fréquentation. Nous devons apporter notre contribution aux forces de renseignement pour qu’elles puissent agir avec plus d’efficacité. Un numéro vert existe. Beaucoup de camerounais ne savent pas qu’il existe. C’est un numéro que vous pouvez appeler gratuitement ».
Cette campagne de vulgarisation du 1500 va s’étendre à d’autre région du pays avec les mêmes objectifs, rassure-t-on. Pour Guibai Gatama, président du Collectif Unis pour le Cameroun, il faut « nonner l’éveil du citoyen. Il faut donc permanemment susciter cette vigilance. L’objectif recherché est de pouvoir dire : nous devons rester debout, nous devons rester vigilants. Mais aussi de susciter chez tous les citoyens un réflexe, celui d’alerter les forces de l’ordre via la numéro vert ».
Le Collectif Unis pour le Cameroun est une initiative de journalistes avec pour objectif de « rassembler les camerounais autour d’une mobilisation citoyenne en soutien à nos compatriotes de l’extrême nord qui subissent les affres de Boko Haram ». Mais aussi de sensibiliser sur la menace sécuritaire qui pèse sur le Cameroun du fait des exactions de la secte Boko Haram. Le 28 février 2015, sous l’égide de ce collectif, plus de 20 000 personnes ont défilé au boulevard du 20 mai à Yaoundé en scandant des slogans hostiles à Boko Haram.
Onana N. Aaron, Cameroon-Info.Net