C’est ainsi…Un jour au détour d’une recherche sur la toile d’un de vos anciens articles, vous pouvez ainsi tomber sur ce type de portrait fait de vous par un homme que vous n’avez jamais croisé, dont vous n’avez jamais entendu parler, pas plus il vous aura (lui) rencontré une seule fois dans la vie avant de procéder à un raccourci dégoûtant, calomnieux et injurieux à partir de votre nom patronymique, puis de votre filiation paternelle.
A-t-il pris le soin de s’informer sur votre lieu de naissance, votre enfance, votre adolescence; votre parcours académique et/ou professionnel, vos convictions et centres d’intérêts? Assurément non. Il faut absolument qu’il vous salisse dans les torchons camerounais, parce que visiblement l’ONG indépendante (Le Comité de libération des Prisonniers Politiques – CL2P) que vous avez mise en place pour défendre les victimes d’emprisonnements arbitraires au Cameroun l’horripile au plus haut point, et ternit l’image d’un régime tribal avec lequel il garde les liens (même s’il se présente aujourd’hui en exil comme une de ses victimes).
C’est cela le Cameroun de Paul Biya…
Bref que répondre à cette forme typiquement camerounaise de terrorisme de la plume, généralement téléguidée? Si ce n’est que tout ce qui y est écrit sur moi relève d’une vue d’un esprit très torturé et dérangé. Car de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), y compris au plus fort de la Direction générale de M. Pierre Désiré Engo (qui a quand même duré 17 ans), je n’en ai jamais été impliqué de quelque manière (ni comme salarié, ni comme prestataire de service, et encore moins comme bénéficiaire de quelques avantages financiers tirés de je ne sais quelles pensions des retraites). Sachant par ailleurs qu’avant d’y être nommé, Pierre Désiré Engo avait déjà été ministre de l’économie d’un Cameroun florissant à l’époque, sans compter toutes ses autres attributions (au bas mot en septembre 1999 au moment de son départ de la CNPS, c’est une trentaine d’années d’une vie professionnelle au plus haut niveau de l’État bien remplie par un homme d’origine modeste entré au gouvernement de la république dans les années 1970 à juste 35 ans)!!
Mon adolescence je la passe à Paris où je suis né, et bénéficie des avantages du système secondaire et universitaire public français (auquel je dois en réalité tout). Je ne sais donc quels privilèges j’aurais en réalité bénéficiés de la CNPS puisque mes liens avec mon père sont définitivement coupés dès 1995 – je précise bien définitivement coupés – lors de mon départ pour les États-Unis d’Amérique où je vais vivre jusqu’à ce jour du fruit de mon travail (faisant là bas tour à tour tous les différents métiers à ma portée dans une ville de San Francisco dont j’ai fini par connaître tous les recoins du centre financier à force d’y travailler de nuit comme agent de sécurité, tout en poursuivant mes études en journée). Je passe volontiers sur tout le reste de mon parcours qui va de l’Australie jusqu’à la France …et pour lequel je ne dois absolument rien au Cameroun.
Par quel miracle en serais-je donc venu à financer le CL2P avec les milliards prétendument volés à la CNPS, et même à payer les honoraires des avocats parisiens (Paul Lombard et Olivier Baratelli) que j’avais sollicités pour la défense de mon père, alors même que c’est moi qui avais clôturé dès 2000 le seul compte bancaire au Crédit Lyonnais international (Avenue des Champs Élysées) qui le liait encore à ladite entreprise (dans lequel transitaient essentiellement ses frais de missions). Parce que je ne voulais précisément pas laisser prospérer ces fausses accusations montées de doutes pièces par le lampiste instrumentalisé pour ce faire par le dictateur et ses proches parents (un certain Atangana Bengono), qui laissaient notamment entendre que y étaient déposés les milliards détournés à la CNPS???
Et je me retrouve encore deux décennies après fréquemment harcelé par des énergumènes qui viennent perturber mon quotidien avec ces ragots, jusque sur mon fil facebook; quand ils n’écrivent pas comme ce parfait inconnu des inepties dans des colonnes d’une presse camerounaise qui ne s’empresse évidemment pas de publier mes démentis et droits de réponse.
Quelle misère morale ce pays!!!
Précision d’importance:
Je n’ai pas prêté le flanc à toutes les autres inepties contenues dans cette dénonciation calomnieuse, relativement à l’identité des autres membres et au lieu d’activité du CL2P dont je n’exposerais pour quelque raison que ce soit à la terreur inquisitoriale d’une tyrannie.
Les activistes panafricains qui ont eu à se réunir dans notre permanence savent où elle se trouve effectivement à Paris (sur un lieu certes différent de notre siège légal situé au 8 Cour des Fabriques 70 rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris), quand nombre de nos membres vivent dans différents pays et exercent au quotidien paisiblement leurs activités professionnelles.
Nous sommes d’abord des femmes et des hommes libres et indépendants.
Je vous remercie
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)