Le 18 février dernier, Wilfried SIEWE, ce camerounais de nationalité allemande arrivé au Cameroun pour visiter ses parents depuis quelques semaines s’apprête à retourner en Allemagne ou il exerce en qualité d’ingénieur en électrotechnique et économie pour le compte de l’entreprise Siemens.
En attendant son vol qui était prévu pour ce 18 février tard dans la soirée, Wilfried muni de son appareil photo se pavane au centre ville de Yaoundé et y immortalise quelques clichés ça et là.
Il sera accosté par trois hommes en civil se présentant comme des agents des services de renseignements qui vont tout de suite lui intimer l’ordre de les suivre. Il est conduit dans un commissariat de la place et quelques jours après , il sera présenté devant le commissaire du gouvernement qui va le déferrer avec comme motifs marqués sur son mandat de dépôt :” Insurrection, complicité de destruction des biens et rébellion. “
Depuis lors, Wilfried SIEWE croupit à la prison centrale de Kondengui. Son épouse allemande et ses enfants ne cessent d’écrire aux autorités camerounaises pour plaider la clémence afin qu’il aille retrouver son emploi qui est sous la menace d’une résiliation de contrat. Sa pauvre maman très malade a fait un AVC la semaine dernière et a été internée dans une clinique de la place.
Nous Demandons la célérité dans la procédure judiciaire de Wilfried SIEWE qui crie à l’innocence et qui ne souhaite que d’aller retrouver les siens.
Par David Eboutou