À tous ces partisans du statu quo tyrannique au Cameroun, qui s’insurgent contre la campagne de libération entreprise à Paris par les enfants du célèbre prisonnier politique Marafa Hamidou Yaya.
A Lire : Les enfants de Marafa Hamidou Yaya lancent une campagne pour la libération de leur père
Il faut juste leur dire qu’on ne se lève pas de son lit un beau jour ensoleillé de Paris, pour aller distribuer des tracts sur les principales artères et places de la capitale française, en revendiquant la libération d’un “papa” séquestré arbitrairement depuis 04 années dans une caserne de la Gendarmerie nationale de Yaoundé.
Non seulement cela requiert parfois une autorisation de la préfecture de police de Paris. Mais il arrive aussi que les distributions de tracts se fassent – comme lors du défilé de la Journée internationale du Travail Place Bastille le 01 mai – aux côtés des populations actives et précaires.
Dans un monde intégré et développé toutes ces personnes ont la possibilité de s’informer, d’aller vérifier, puis de se faire elles-mêmes une idée précise sur le sujet qui a été porté à leur attention par un tract reçu Place du Châtelet ou Bastille; puis de la relayer auprès de leurs connaissances, de leurs entreprises et administrations, de leurs élus, etc….
Ainsi vit une vraie démocratie!
Pourquoi essayer désespérément d’induire les simples d’esprit en erreur au Cameroun, en laissant notamment croire qu’il serait facile de susciter l’adhésion et/ou la compassion des parisiens sur toute cause humanitaire? Le jour où l’on verra Place du Châtelet ou Bastille à Paris les filles et fils des despotes et autres cleptomanes africains mobiliser les parisiennes et les parisiens sur leur semblant de probité écornée ou leurs libertés confisquées….Paris ne sera plus Paris.
Il ne sert strictement à rien de vouloir semer le doute dans l’esprit des Camerounais, en répandant des rumeurs non fondées sur un dossier judiciaire aujourd’hui connu de tous, accessible par un simple clic sur notre site, ou sur les principaux moteurs de recherche par toutes celles et tous ceux qui veulent réellement s’enquérir de la détention arbitraire de M. Marafa Hamidou Yaya au Cameroun.
Lire également : Cameroun: Non à la culture du crime politique
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)