ALASSANE DRAMANE OUATTARA EST ENTRAIN DE DEVENIR FOU !
Après la Fatwa qu’il a déclenché contre Guillaume SORO, il vient de rééditer en actionnant la même justice pour mettre sous l’éteignoir Charles Blé Goude.
La justice marionnette d’Ado vient en effet ce soir de condamner le ministre Charles Blé Goudé, président du COJEP en l’absence de ses avocats, par contumace à 20 ans de prison ferme,10 ans de privation de ses droits, un mandat d’arrêt et 200 millions de F.Cfa à verser aux victimes.
Un véritable cirque grotesque qui ne vise qu’une seule chose : Ecarter les vrais adversaires de la course à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
On a hâte de voir comment tout ce film compte finir!
David Eboutou
https://www.facebook.com/malinext/videos/599217577180800/
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Côte d’Ivoire: Charles Blé Goudé condamné à 20 ans de prison
L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens Charles Blé Goudé a annoncé lundi à l’AFP avoir appris sa condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne lors d’une audience à Abidjan le même jour.
Selon M. Blé Goudé, joint par téléphone à La Haye où il est en liberté conditionnelle après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), la justice ivoirienne l’a condamné par contumace à “20 ans de prison, 10 ans de privation de ses droits civiques, 200 millions de francs CFA” (300.000 euros) de dommages et intérêts à verser aux victimes.
Le tribunal a en outre délivré un mandat d’arrêt contre lui, a-t-il dit.
M. Blé Goudé s’est dit “surpris par ce verdict”, prononcé sans la présence d’un avocat.
Il était accusé par la justice ivoirienne d'”actes de torture, homicides volontaires et viol”, avaient indiqué ses avocats le 18 décembre, jour où son procès devait s’ouvrir.
L’un de ses avocats, Me Suy Bi Gohoré, avait alors affirmé que le président du tribunal criminel d’Abidjan avait “retiré l’affaire du rôle” dans l’attente de l’examen d’un pourvoi en cassation formulé par lui, fondé sur l’absence de l’accusé et sur d’autres vices de forme dans la procédure.
Les avocats avaient dénoncé une “violation flagrante” des droits de M. Blé Goudé, du fait de son impossibilité à assister à son procès.
Ils n’étaient pas joignables dans l’immédiat lundi soir.
M. Blé Goudé avait été transféré par les autorités ivoiriennes à la CPI en 2014. Avec son ancien mentor, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, il a été jugé pour crimes contre l’humanité. Tous deux ont été acquittés début 2019 et placés en liberté conditionnelle dans l’attente de l’examen de l’appel formulé par la procureure de la CPI. M. Blé Goudé ne peut pas rentrer en Côte d’Ivoire tant que la procédure n’est pas terminée.
– “Général de la rue” –
Son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, avait dénoncé un “harcèlement politique contre son président”.
L’ancien “général de la rue”, ainsi surnommé pour sa capacité à mobiliser les partisans de Laurent Gbagbo, a annoncé en juin avoir des ambitions présidentielles à long terme, après la prochaine élection d’octobre 2020.
Le mouvement des Jeunes patriotes a souvent été qualifié de milice par les détracteurs de Charles Blé Goudé et par des ONG internationales. Ces dernières considèrent que M. Blé Goudé a été l’un des principaux acteurs de la montée de la tension en Côte d’Ivoire dans la décennie 2000, qui a culminé en 2010-2011 avec les violences post-électorales ayant fait plus de 3.000 morts.
L’annonce de la condamnation de M. Blé Goudé survient huit jours après le début de l’affaire Guillaume Soro.
L’ex-chef de la rébellion ivoirienne des années 2000, et ancien président de l’Assemblée nationale, actuellement en France, est visé par un mandat d’arrêt international de la justice ivoirienne, qui l’accuse de “complot” et d’avoir préparé “une insurrection civile et militaire” pour s’emparer du pouvoir.
L’opposition a dénoncé mardi des “dérives dictatoriales” du pouvoir.
Lors de l’annonce du procès Blé Goudé le 7 novembre, le procureur général de la Cour d’appel d’Abidjan Léonard Lebry avait réfuté tout agenda politique dicté par le pouvoir à un moins d’un an de la présidentielle d’octobre 2020 qui s’annonce tendue.
Des membres de l’opposition estiment que le pouvoir du président Alassane Ouattara met tout en oeuvre pour empêcher le retour au pays de l’ancien président Laurent Gbagbo, également en liberté conditionnelle en Europe (en Belgique) dans l’attente de la décision de la CPI.
M. Gbagbo a été condamné début novembre en appel à 20 ans de prison pour le “braquage” de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest pendant la crise post-électorale de 2010-11.
Le président Ouattara a déclaré samedi que “nul ne sera autorisé à déstabiliser la Côte d’Ivoire” et que “le droit sera appliqué à tous, candidat ou pas”.
| AFP
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Côte-d’Ivoire-Condamnation : La riposte ferme de Charles Blé Goudé
Condamné par contumace à 20 ans de prison ferme, de 10 ans de privation de liberté et d’un mandat d’arrêt entre autres charges, Blé Goudé dispose d’une marge de manœuvre, la saisine d’une institution supérieure pour dire le droit sur la violation dont il se dit victime.
Le mystère est levé sur l’affaire Blé Goudé depuis ce 30 décembre 2019. L’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo vient d’être condamné à 20 ans de prison ferme, 10 ans de privation de droits civiques et 200 millions d’amende à verser aux familles des victimes. En outre, un mandat d’arrêt national a été lancé contre lui. Le juge a donc statué et reconnu sa culpabilité pour « actes de torture, homicides volontaires et viol ».
Une condamnation prononcée à son insu ; par l’action des autorités ivoiriennes il a été traduit devant la Cour Pénale Internationale (CPI), acquittés en première de crimes contre l’humanité, il est en liberté conditionnelle dans l’attente de l’examen de l’appel de la procureure Fatou Bensouda par la CPI. Ses avocats estiment pour cette raison que ce jugement n’est pas fondé de droit ; ils dénoncent une « violation flagrante » de ses droits.
L’un de ses avocats notamment Me Ndry Claver explique que « Cette audience est une violation flagrante de son droit élémentaire à un procès équitable, qui requiert la présence de l’accusé. Charles Blé Goudé n’est pas en fuite, il ne se soustrait pas à la justice ivoirienne internationale par l’action des autorités ivoiriennes ». Me N’dri Claver expliquait que le premier droit de son client est d’être présent à son procès. Au sein de son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), on parle d’un « harcèlement politique contre son président ». A les en croire, le seul tort de leur leader est d’avoir des ambitions présidentielles, ce d’autant plus qu’il a manifesté son soutien vis-à-vis de Guillaume Soro actuellement à bâton rompu avec Abidjan en raison de ses aspirations présidentielles comme il ne cesse de le marteler. Pour autant les défenseurs de Charles Blé Goudé n’entendent guère essuyer ce cuisant revers dans l’inaction. Comme annoncé récemment, ses avocats vont sans doute saisir la Cour Africaine des Droits de l’homme.
L’affaire ne va pas rester sans suite lorsqu’on sait que la Côte-d’Ivoire est non seulement parmi les 30 Etats qui ont ratifié le protocole de création de cette institution juridique, mais que le pays de Charles Blé Goudé figure parmi les neuf (Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, le Malawi, le Mali, la Tanzanie et la Tunisie )qui ont fait une déclaration spéciale acceptant la compétence de la Cour africaine pour permettre aux citoyens de la saisir directement. Il est donc indubitable que dans les jours prochains la Cour Africaine des Droits de l’homme connaîtra de cette affaire qui vient s’ajouter bien d’autres.