Vous avez ici en fond sonore l’arrestation arbitraire dans un domicile privé à Douala le 28 janvier 2019 du principal opposant camerounais, l’éminent Professeur de Droit International Maurice Kamto (qualifié de “capacitaire” par le bidasse qui l’arrête) avec les principaux membres de sa coalition présidentielle.
Au-delà de celui qui commet cet acte illégal, il faudra surtout identifier le ministre qui lui donne des instructions au téléphone en pilotant à distance cette arrestation.
La probabilité est en effet grande que ce soit l’un des trois membres du gouvernement en charge des questions de sécurité au sein de la dictature camerounaise, c’est-à-dire par ordre de fort soupçon:
– Le ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji
– Le délégué général à la sûreté nationale (autorité en charge de la police au Cameroun), Martin Mbarga Nguelé
– Le ministre délégué à la présidence de la république, chargé de la défense, M. Joseph Beti Assomo.
Il s’agit d’une “affaire dans l’affaire Kamto” qui devra tôt ou tard être élucidée, si nous voulons mettre un terme à cette culture du crime à des fins politiques assez répandue dans les rangs des forces de sécurité camerounaise sous l’interminable règne de Paul Biya.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P