L’Assassinat en plein cours de mathématiques d’un professeur par son élève au Cameroun est malheureusement la marque d’une culture de la violence généralisée, qui n’épargne aucun secteur d’activité, aucun groupe social, aucune tranche d’âge…dans ce pays.
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Nous pointons cette dangereuse dérive depuis deux décennies sans susciter une quelconque prise de conscience. Parce que certains pensent à tort qu’elle concerne uniquement les “opposants” communément assimilés à des anti-patriotes”, et se limiterait ainsi à la sphère politique, puis aux contestations électorales.
Que NON!!!
Nous sommes en réalité ici en présence d’une société pathologiquement cruelle et violente, qui a banalisé la mort, au point de désormais la célébrer avec faste.
Le jeune lycéen meurtrier de ce matin, que certains ethno-fascistes tiennent absolument à associer à la tribu du dictateur Paul Biya, est en cela le symbole d’un phénomène criminel qui dépasse les obédiences politiques, religieuses et traditionnelles pour s’imposer jusque dans les rapports sociaux de tous les jours.
Le Cameroun d’aujourd’hui est un pays particulièrement inhumain et brutal, où nombre de ressortissants (de l’intérieur comme de la diaspora) carburent littéralement à la haine.
Pour y survivre il faut redoubler de Prudence, de Distance et de Méfiance, lorsqu’on ne bénéficie d’aucun filet de sécurité.
JDE