Le Pr. Maurice Kamto, avocat de l’État de Guinée Équatoriale dans ce contentieux devant la Cour Internationale de Justice était pleinement dans l’exercice de ses activités professionnelles, même si sur un plan ethnique il y a comme une incompréhension – quand on se réfère notamment à ses idées politiques en sa qualité de président du principal parti d’opposition au Cameroun (Le MRC) – à défendre indirectement un régime africain crapuleux, alors même que ce dernier s’abritait désespérément derrière l’immunité diplomatique de l’État Équato-guinéen pour justifier l’acquisition illégale de biens en Occident avec une jouissance essentiellement privative et personnelle.
Clairement Maurice Kamto défendait de mauvais clients avec des arguments juridiques/diplomatiques non adaptés, qui ne pouvaient pas prospérer outre mesure en s’appliquant à des dirigeants de la Guinée Équatoriale pris en flagrante acquisition de biens mal acquis à Paris.
Notre position est constante et cohérente en la matière
Vidéo:
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Comme nous l’avons toujours fait sur ces contentieux, y compris lorsqu’ils concernent des privations arbitraires de liberté, nous ne pouvions suivre la ligne de défense du collège des avocats de Théodorin Obiang Nguema devant la Cour Internationale de Justice.
En effet ce volet du contentieux relatif aux biens mal acquis était porté au nom de l’État de Guinée équatoriale, derrière lequel s’étaient retranché l’accusé principal en invoquant l’immunité diplomatique de l’immeuble querellé de l’avenue Foch à Paris. C’est précisément ce volet qui vient d’être définitivement tranché à la Haye en faveur de la partie française…
Cette décision n’enlève évidemment rien aux mérites intrinsèques des conseils de M. Obiang, mais confirme comme nous le disions en notre qualité d’ONG au tout début de ce contentieux, que l’immunité diplomatique ne pouvait s’appliquer à ces biens initialement mal acquis et à usage exclusivement privatif.
Sur l’autre argument avancé notamment par certains partisans du leader du MRC s’adossant sur les valeurs panafricaines pour défendre l’indéfendable, elles sont clairement galvaudées ici. Car c’est un État Africain, en l’occurrence la Guinée Équatoriale dont les richesses ont été spoliées par ses propres dirigeants puis dilapidées en dépenses somptuaires à usage exclusivement personnel en Occident.
Par ailleurs Me Kamto défendait (et c’est son droit absolu dans le cadre de ses activités professionnelles à distinguer avec ses engagements politiques) ce client en sa qualité d’avocat associé à un cabinet international logé principalement à Paris, opposé dans cette affaire à l’État Français relativement à des infractions commises sur le territoire français.
Le panafricanisme ne peut aucune manière devenir l’alibi tout trouvé pour assurer l’impunité à des dirigeants sanguinaires et crapuleux africains.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P