Le samedi 05/08/17 de 15h à 19h, une délégation de ASMA assistait à la salle du secrétariat ACP située au numéro 451 de l’Avenue Georges Henri à 1200 Bruxelles à la rencontre des autorités camerounaises sous la conduite du ministre de la justice, Laurent Esso, avec la diaspora camerounaise de Bruxelles au sujet de la crise anglophone.
Vêtu de t shirt floqué d’une photo de Marafa les militants et quelques sympathisants de ASMA étaient présent sur les lieux des 14 h 30 afin de planter le décor et se déployer efficacement à l’entrée de cette salle.
Tandis que les uns déployaient les banderoles , les calicots et placardaient Les affiches de ASMA sur les murs de cette salle,d’autres distribuaient les tracts aux passants et aux participants qui se dirigeaient petit à petit dans la salle de réunion où un autre groupe de militants de ASMA était discrètement présent.
Mécontent de notre déploiement et de notre détermination à réserver un accueil « chaleureux » à la délégation, le 1er secrétaire de l’Ambassade du Cameroun Mr Tchandeu Laurent a intimé au service d’ordre dédié à cet effet de nous empêcher l’accès à la salle et fit recours à la police.
C’est pratiquement aux alentours de 15 h 30 que la délégation ministérielle est arrivée sur les lieux et a regagnée la salle sous les huées des manifestants anglophones et des appels à la libération de Marafa lancés par nos membres et sympathisants.
Aussi tôt nous avons procédé à la décoration des voitures officielles avec les effigies de Marafa et de ASMA
La première escorte de police arrivée environ dix minutes après l’entrée de la délégation, et toujours sous ordre du 1er secrétaire et d’un de ses collègues, nous, certains membres du CODE et manifestants anglophones, avons été confiné et envoyé sous très bonne escorte de la brigade antiémeute de l’autre côté du trottoir.
La deuxième équipe présente dans la salle devant intervenir lors de la séance des questions réponses en a profité pour distribuer les tracts. Cette stratégie n’a pas pu aller à son terme suite à la bagarre entre les militants anglophones et certains jeunes recrutés par l’ambassade et de l’incident survenu au cours de celle-ci.
Néanmoins le président à pu se soustraire de la vigilance des éléments de la brigade antiemeute pour se retrouver dans la salle et engager un dialogue avec Larent Esso.
Répondant à notre intervention le ministre de la justice dans une arrogance inégalée à reconnu qu’il existe un Problème Marafa Hamidou Yaya mais n’est pas juge pour commenter cette affaire.
Le ministre Lejeune Mbella a renchérit en disant qu’il avait été informé de l’existence à Bruxelles d’un groupe Pro Marafa et des actions que nous menons dans les différentes représentations diplomatiques en Europe et pour cela il nous mettait donc en garde et demandait de cesser ces actions-là.
L’ambassadeur Evina d’ajouter enfin qu’il découvre ainsi les visages des membres de ASMA.
Toujours ce samedi 5 août 2017, aux environs de 17 h 30, pendant notre intervention, la police probablement sur ordre de l’ambassadeur est revenue pour une seconde fois dans la salle avec pour ferme détermination de nous évacuer une fois pour toute avec tous les manifestants anglophones.
Nous avons été agréablement surpris de la sympathie des anglophones qui pendant notre intervention criaient Free Marafa Free Marafa
Après cette rencontre quelques Sympathisants de ASMA se sont rendu à l’ambassade du Cameroun pour y coller quelques affiches et déverser dans les boites à lettre les tracts en leur possession.
Malgré le refus des autorités de l’ambassade de permettre aux membres de ASMA de participer pleinement à cette rencontre, nous avons pu marquer de notre empreinte cet événement. Nous avons convenu pour une autre activité qui aura lieu dans les semaines à venir.
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Cellule de communication de ASMA
Action Solidaire pour Marafa