Voici un aperçu de ce à quoi sont parfois réduites les populations sous les présidences à vie voulues « miraculeuses » d’Afrique centrale et équatoriale françaises.. . Dans ces pays, l’accès de tous à l’eau potable relève effectivement du miracle après des décennies de mauvaise gouvernance chronique.
Mais il ne faut surtout pas s’en émouvoir publiquement, au risque de s’attirer – comme l’écrivain Alain Mabanckou – les ricanements de ceux qui du haut de leur science du panafricanisme totalitaire et identitaire, assimileront aussitôt votre indignation humaine à de l’ingérence des « bons nègres » Français ou de « petits blancs » dans la tragédie tyrannique de pays prétendus indépendants.
Mais quels sont donc ces grands pays indépendants – aussi riches en matières premières que le Congo Brazzaville, le Gabon, le Cameroun, ou le Tchad – qui savent uniquement agiter l’argument massue de la souveraineté lorsqu’il s’agit de couvrir des hold-up électoraux? Alors même qu’ils s’avèrent incapables plus de 50 ans après les indépendances, d’apporter le minimum vital à leurs populations; sans précisément appeler leurs partenaires extérieurs souvent occidentaux à la rescousse, puis les rendre aussitôt responsables de tous leurs maux??!
Assez de cette « victimisation » à double visage: antiraciste lorsqu’il faut surtout culpabiliser la France sur son passé colonial ou sa proximité avec les despotes africains; puis étonnamment raciste, xénophobe, et réactionnaire lorsqu’il s’agit de devoir dénoncer ou se désolidariser de ces dictatures perpétuelles qui maintiennent l’Afrique centrale dans un sous-développement chronique et un obscurantisme d’une rare violence, y compris sur le continent africain.
Par engojoeldidier