L’arbitraire consiste à pratiquer une justice à deux vitesses, à la tête du client, en violant et en piétinant les principes, valeurs, lois, codes, normes, règlements qui fondent un État de droit et qui garantissent le développement, la paix, la stabilité de la société
L’arbitraire donne lieu à la dictature, un système irrationnel et liberticide qui institue la loi du plus fort, dans lequel le détenteur du pouvoir exprime sans limites ses instincts primitifs, bestiaux et rétrogrades. Les conséquences de l’arbitraire sont : la révolte, l’insoumission face à l’injustice, à l’oppression et aux abus multiformes subis, ainsi que les désordres sociaux, les conflits, les guerres.
Mais seulement on oublie souvent, et l’Histoire nous le rappelle constamment, qu’aucune entreprise humaine n’est éternelle, et que le plus fort du moment ne saurait l’être éternellement. Il arrive toujours un moment où le pouvoir dictatorial, qui est bâti sur les sables mouvants de L’arbitraire, bascule et s’effondre, car il contient dans son mode opératoire les germes de son auto-destruction à teme. La dictature est, de ce fait, un système suicidaire.
Pour amortir la brutalité de la chute et espérer sauver quelques meubles, la démarche rationnelle à adopter par ceux qui exercent le pouvoir serait de libérer TOUS ceux et celles qui sont incarcérés en violation des lois, règlements et procédures républicaines.
Par Caroline Meva, écrivaine