Ce 20 mai, le Cameroun vibre au rythme de la fête nationale, la fête de l’unité nationale comme on l’appelle ici. Je tiens à rappeler que cette célébration a lieu au moment où les prisons camerounaises sont remplies de détenus politiques, c’est-à-dire ceux que le pouvoir en place a considéré comme politiquement gênant.
De nombreux camerounais d’expression anglaise croupissent en prison juste pour avoir revendiqué le retour au fédéralisme.
D’autres sont en taule officiellement pour des détournement de deniers publics alors qu’ils sont victimes de l’instrumentalisation de la justice par une oligarchie familiale au pouvoir qui les considère comme ambitieux et politiquement encombrant.
D’autres ont été pris dans la nasse de la lutte contre Boko Haram.
Que Paul Biya et tout le lobby qui tient son pouvoir daignent leur accorder la liberté à défaut de les faire juger sur la base des faits clairs et connus de tous.
Michel Biem Tong, journaliste
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Aux idolâtres de Paul Biya et autres partisans de son statu quo dictatorial
Gardez M. Biya à la tête du Cameroun autant que vous pourrez, voire pour l’éternité…Cela ne changera rien à la marche du monde….Et il ne s”agit pas ou plus de la sciences politiques, mais d’une confiscation déraisonnable, anachronique, et sauvage du pouvoir.
Car à plus de 85 ans et après 35 années de règne ininterrompue, cet homme ne peut objectivement plus rien apporter à un pays confronté à autant de difficultés et de défis, dont celui de préserver sa unité nationale qui n’est pas le moindre.
Le dire ne fait aucunement de moi ou un jaloux, ou un opposant, ou un adversaire de je ne sais qui ou je ne sais quoi…Cela n’en vaut strictement pas ou plus la peine en l’état de déliquescence morale, sociale, et économique du Cameroun, juste un observateur triste mais constructif devant cette stupéfiante faillite collective.
Joël Didier Engo, Président du CL2P