Notre invité, ce mardi 24 janvier, est le cardinal Christian Tumi. A 86 ans, l’ancien archevêque de Douala au Cameroun, aujourd’hui à la retraite, reste une figure morale. Depuis deux mois, la contestation se poursuit dans le sud-ouest et le nord-ouest du Cameroun, les deux régions anglophones : internet est coupé, plusieurs leaders de la contestation ont été arrêtés, le Consortium des organisations de la société civile anglophone est interdit… comme le mouvement indépendantiste, le SCNC. Des mesures que regrette le cardinal Christian Tumi. Carine Frenk l’a joint à Kumbo, dans le nord-ouest.
« J’essaie de comprendre ce qui se passe, parce que j’ai passé presque quarante ans de ma vie de prêtre au Cameroun francophone et je suis originaire du Cameroun anglophone. Donc, je crois que j’essaie de comprendre les deux côtés… […] La majorité des anglophones veut que l’on retourne au fédéralisme, pas la séparation. Le Cameroun reste un et indivisible. »
RFI