Le CL2P et les Fictions Juridiques à Kigali
Alors que l’avocat Belge de Paul Rusesabagina est expulsé par le régime de Paul Kagame, le CL2P reconnaît là que les dictateurs n’apprécient pas trop que les conseils étrangers viennent s’immiscer dans leur justice aux ordres et expéditive ….Notamment quand ils ont déjà pris le soin à travers leur propagande de designer le parfait bouc-émissaire.
Le procès n’est alors qu’un modèle de parodie.
Le CL2P a toujours à ce sujet déclaré publiquement que ce genre d’actions mené par nos soit-disant régimes « démocratiques » sur le continent nous fait absolument honte.
En effet, le premier principe du gouvernement – pas parmi un tas d’autres principes, pas le deuxième, pas le troisième, LE PREMIER – est de protéger son peuple.
Si les gens ne font plus confiance au gouvernement pour simplement les protéger, le gouvernement perd son autorité et sa crédibilité dans de nombreux domaines.
Ces demandes de citoyenneté ont trop souvent été piétinées par le despotisme légal sur le continent africain et la création d’un désordre politique hobbesien qui permet aux limites de l’État libéral moderne et de son idéologie d’ordre public de justifier le profilage individuel et ethnique, l’appropriation culturelle, la sous-représentation (notamment des minorités), la violence et la mort pour définir notre expérience de vie.
Aussi, le CL2P archive et tient à toujours fermement condamner ces différentes formes de gouvernance néocoloniales avec les processus de zombification de l’ordre capitaliste racial mondial maintenant l’État-nation africain dans le populisme autoritaire, la militarisation de la police, le despotisme légal, la violence chronique, l’impunité judiciaire des vainqueurs et la politique ethnofasciste en lieu et place d’un compromis démocratique.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
English version
The CL2P and Legal Fictions in Kigali
As lawyers for Paul Rusesabagina are being denied by the Rwandan regime, the CL2P recognizes that dictators do not appreciate too much that foreign lawyers come to interfere with their expeditious legal despotism ….Especially when they have already taken care through their propaganda to designate the perfect scapegoat.
The trial is then only a model of parody.
The CL2P is on record to communicate that this kind of action makes us ashamed of our so-called “democratic” regime on the continent.
Indeed, the first principle of government — not among a bunch of other principles, not second, not third, THE FIRST — is protecting its people.
If the people no longer trust the government to simply protect them, government loses its authority in many areas.
These kinds of citizenship demands have too often been trampled on by legal despotism on the continent and creating a Hobbesian political disorder that allows the limitations of the modern liberal state and its law-and-order ideology to justify individual and ethnic profiling, cultural appropriation, under representation, violence and death to define our life experience.
Thus, the CL2P traces and has always strongly condemned the forces of neocolonial forms of governance and the zombification processes of global racial capital order maintaining the African nation-state, into authoritarian populism, the militarization of the police, legal despotism, violence, impunity and ethnofascist politics instead of democratic compromise
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P