Photo: Le couple présidentiel camerounais en partance pour la COP 21, entouré comme à son habitude par un aréopage de gardes du corps peut-être pour éviter que les terroristes fondamentalistes s’en prennent aux talons de madame.
Le doyen des chefs d’États Africains Paul BIYA (82 ans) séjourne à Paris depuis cette fin de journée (samedi 28 novembre), où il assistera du 30 novembre au 12 décembre à la 21ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 21).
Peut-être espère-t-il momentanément – voire définitivement – noyer les multiples violations des droits humains dont son régime dictatorial est coutumier, notamment ces prisonniers politiques auxquels il dénie tous les droits, sous un dérèglement climatique qui n’a jusqu’ici suscité la moindre attention de ses différents gouvernements depuis 33 ans.
Pourtant les enjeux climatiques comme les Droits de l’Homme ne peuvent plus être dissociés, et doivent désormais faire l’objet d’une seule et même préoccupation humanitaire.
C’est donc tout naturellement que le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) souhaite la bienvenue à Paul BIYA à la COP 21 de Paris.