Hier nous avons vu le Président ivoirien Alassane Dramane Ouattara se presser sur les lieux de l’attentat terroriste de Grand Bassam quelques minutes après…
Au Cameroun, le despote vacancier ne daigne même pas rendre hommage à bonne distance aux soldats tombés sur le front d’une guerre déclarée depuis Paris contre Boko Haram. D’ailleurs nombre de ses concitoyens ne l’aperçoivent uniquement qu’au moment où il s’envole ou retourne de sa résidence Suisse.
Parions que la césarienne pratiquée désespérément à la lame rasoir par une camerounaise sur sa sœur refoulée d’une maternité de Douala, ne suscitera point le moindre émoi chez ce vieil homme, qui n’a jamais paru autant indifférent aux souffrances infligées aux camerounais.
Comment délivrer ce pays, ce peuple, de cette abomination perpétuelle??? Commencer par dire non au tripatouillage constitutionnel projeté, exiger le départ de Paul Biya au terme de son actuel mandat en 2018; après évidemment la démission puis l’inculpation de tous ceux qui se sont rendus coupables – notamment à Douala – de crime de sang ou de non assistance à personnes en danger.
Joël Didier Engo, Président du CL2P