Néanmoins ce pays devra relever le défi que lui pose désormais l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2019, pour laquelle se sont engagés ses dirigeants à des fins essentiellement électoralistes.
L’honneur de toute une nation est hélas sur la balance, mais à quel prix?
On ne déplorera et ne mesurera jamais assez le coût exorbitant d’une dictature qui dure dans un pays pauvre très endetté comme le Cameroun.
Plus qu’un gouffre financier!
Joël Didier Engo, Président du CL2P
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Cameroun – CAN 2019/Issa Tchiroma: «Je réitère le ferme engagement du Cameroun d’organiser la CAN 2019»
Le porte-parole du gouvernement a donné une conférence de presse ce 4 août 2017, pour rassurer l’opinion sur l’engagement du Cameroun d’abriter la grand-messe du football africain.
Trêve de spéculations ! Le Cameroun va tenir ses engagements auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF). Assurance en a été donnée ce vendredi à Yaoundé. Pour la première fois depuis les réformes de la CAF, Issa Tchiroma, le porte-parole du gouvernement, a rencontré la presse dans le cadre de la 32è CAN de football.
Entouré pour la circonstance du ministre des Sports et de l’Education Physique, Bidoung Mpkatt et du président de la FECAFOOT, Sidiki Tombi à Roko, le ministre de la Communication s’est voulu péremptoire. « Je réitère le ferme engagement du Cameroun d’organiser la CAN 2019 », a dit Issa Tchiroma, ajoutant que ladite compétition « sera couronnée de succès ».
Le porte-parole du Cameroun a indiqué que volonté « le gouvernement est en permanence mobilisé sous l’impulsion du Président Paul Biya et sous la coordination du Premier Ministre », pour la cause. De même, a-t-il fait savoir, « Les entreprises sont mobilisées pour que soient réalisés dans les délais les travaux de toutes les infrastructures » de la compétition.
En somme, le Cameroun n’entend pas se faire ravir la vedette. Allusion faite aux rumeurs persistantes faisant état du retrait de l’organisation au Cameroun au profit du Maroc ou de l’Algérie.
Pour comprendre la position du gouvernement, il faut savoir que le 20 juillet dernier, réuni à Rabat au Maroc, le Comité exécutif de la CAF a décidé du passage de 16 à 24 le nombre d’équipes participant à la CAN. La compétition se déroulera désormais entre les mois de juin et de juillet. Des mesures salutaires mais qui ont suscité la controverse au Cameroun parce qu’elles prennent effet dès l’édition 2019. Les autorités n’y voient donc pas un problème, bien au contraire. « Rendons hommage à la CAF » a exhorté Bidoung Mpkatt.
Par Jean-Marie NKOUSSA | Cameroon-Info.Net
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LE CAMEROUN N’EST PAS PRET POUR LA CAN SELON LE PRESIDENT DE LA CAF
Les médias burkinabé rapportent que Présent à Ouagadougou sur invitation du chef de l’État Roch Marc Christian Kaboré, Ahmad Amad, le président de la CAF affirme avoir fait appel à un comité d’experts en hôtellerie, en sports, santé, etc. pour voir si le Cameroun est en mesure d’organiser la prochaine édition de la CAN. Ce n’est donc plus un comité de la CAF qui ira superviser les installations. « Il n’y a pas de la place pour des dispositions politiques », laisse sous-entendre Ahmad. Mais, le sort du Cameroun semble être scellé à entendre Ahmad Ahmad sur insistance d’un journaliste : « même à quatre équipes, le Cameroun n’est pas prêt », a dit avec autorité Ahmad Ahmad.
Le Président de la CAF a d’ailleurs fait savoir qu’il y a au moins six pays déjà prêts pour l’organisation de l’édition 2019 en citant le Maroc, l’un de ses meilleurs soutiens lors de l’élection à la tête de la CAF.
En arguant qu’il n’ya pas de place à des dispositions politiques, Ahmad AMAD, serait il déjà en train d’adresser une fin de non recevoir aux négociations souhaitées par Paul Biya? La suite s’annonce vraisemblablement difficile pour le Cameroun.
Boris Bertolt avec Burkina 24
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Cameroun: La CAN 2019 sera-t-elle le couronnement d’une Humiliation suprême?
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À l’évidence le mensonge institutionnalisé du régime de Yaoundé ne suffira pas et ne sera surtout d’aucune aide face au défi qui est désormais posé à un pays regorgeant pourtant des meilleurs talents du continent. N’eût été la corruption mentale et financière endémique.
Mais bon les partisans et courtisans du dictateur Paul Biya versent déjà dans le complotisme, doublé de xénophobie. Comme un signe avant coureur d’une incapacité réelle de la propagande habituelle à masquer une impréparation criante.
On en pleurerait presque!
Le dictateur Paul BIYA a peut-être cru qu’il suffisait de convoquer à Yaoundé le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF) AHMAD AHMAD – comme autrefois son illustre prédécesseur camerounais ISSA HAYATOU – et le tour était joué.
Que NON!
Un chef de l’État aux abonnés absents depuis plus de deux décennies sur la scène diplomatique africaine et mondiale, finit inévitablement par ne plus impressionner personne; même pas un Président de l’instance faîtière du Football Africain.
Si le Cameroun n’est pas prêt pour organiser une CAN, cette compétition devra logiquement être confiée à un autre pays du continent. N’en déplaise aux théoriciens du complot et autres ethno-fascistes partisans du régime de Yaoundé, qui sont entrain de couvrir le Malgache AHMAD AHMAD de tous les jurons et autres attaques xénophobes qui n’honorent pas l’idée que nous pouvons nous faire et attendre de la fraternité africaine.