Que les Camerounais se rassurent, la France défend autant toutes les autres personnes reconnues en détention arbitraire dans leur pays. Paul Eric Kingué, Titus Edzoa, Pierre Désiré Engo lui doivent ainsi autant leurs libérations que Thierry Michel Atangana ou Lydienne Yen Eyoum.
Par contre ce n’est pas la France qui dicte l’ordre des libérations au Président de la République du Cameroun. Pas plus d’ailleurs qu’elle participerait à la rédaction de ses décrets de grâce, qui auraient bien pu inclure MM. Marafa Hamidou Yaya et Jean-Marie Atangana Mebara cette fois-ci, puisque les détentions de ces deux personnalités ont aussi été reconnues arbitraires par les instances internationales (ONU, UA…).
Non seulement le CL2P s’en enquiert tout le temps sur un pied d’égalité auprès des autorités françaises qui le répercutent à leurs homologues camerounais, mais aussi les proches de Marafa Hamidou Yaya ont été reçus le 30 mars à l’Élysée exactement dans les mêmes conditions et ordre de préoccupation que les conseils parisiens de Lydienne Yen Eyoum Loyse avant eux.
C’est donc bien M. Paul Biya dans une exploitation cynique et machiavélique du sentiment anti-français, qui a une fois de plus privilégié de jeter Lydienne Yen Eyoum en pâture à tous ceux qui vouent une haine irrationnelle à sa patrie d’adoption.
Ceci méritait d’être dit au moment où se multiplient des attaques en tous genres contre ce pays dans les réseaux sociaux camerounais, consécutifs à la libération de Maître Lydienne Yen Eyoum Loyse lundi 04 juillet après 6 années de détention arbitraire.
Joel Didier Engo
Président du CL2P