En effet la vacance évidente du pouvoir fait chaque jour remonter à la surface toute l’improvisation doublée d’amateurisme, de népotisme, et de clientélisme qui ont en réalité été la vraie marque de fabrique du régime Biya pendant 36 ans.
Mais ils prennent un tournure extrêmement dramatique ces derniers temps, à travers toutes ces nominations qui portent l’estampille de la première dame Chantal Biya et de son clan. Notamment la dernière en date à la direction générale de la principale grande école d’administration (ENAM), qui est confiée à un monsieur qui y est sorti diplômé il y a à peine deux (02) ans.
Cela participe de la descente effrénée de ce pays vers un abîme sans fond, qui pourrait définitivement hypothéquer toutes ses chances de se relever un jour de l’inertie triomphante de toutes ces années de pouvoir Biya.
Bref c’est à se demander si les différents clans autour du despote octogénaire épuisé par la maladie, notamment celui de sa belle famille, ne poursuivent bonnement pas l’objectif de rendre définitivement le Cameroun ingouvernable et à jamais inexistant dans le concert des nations civilisées au terme de son régime totalitaire agonisant.
Franchement ils ne s’y prendraient pas autrement, au vu et au su de tous, sans aucune gêne, ne se souciant même plus de mettre les formes, voire de sauver de temps en temps les apparences républicaines.
Quelle tragédie!