Ces mots francs et directs du nouveau secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines Tibor Nagy indiquent clairement aux résistants camerounais qu’ils ne peuvent pas compter ou s’adosser sur le soutien des principaux partenaires extérieurs du Cameroun pour arriver à bout du régime de terreur du dictateur Paul Biya (85 ans, 36 années de règne)
Face à un tyran qui use de tous les stratagèmes y compris la corruption d’agents étrangers, en inondant systématiquement les grandes chancelleries amies avec de l’argent sale ou mal acquis, le salut des Camerounais ne pourrait venir que de la mobilisation exceptionnelle engagée par la résistance locale et internationale. Notamment de tous les ressortissants du Cameroun qui ont acquis les nationalités de leurs pays d’accueil et de résidence.
N’attendons pas des autres qui ne partagent pas nécessairement notre détresse et nos menaces de mort, de se débarrasser d’un despote qui apporte toutes les garanties de stabilité à leurs intérêts stratégiques.
C’est à nous de régler ce “problème Biya”, ou alors, celui-ci nous enverra dans l’au-delà! Il s’agit désormais d’une question de vie ou de mort pour nombre d’entre-nous.
Joel Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P