L’État de droit est un concept juridique, politique et philosophique qui implique la soumission et l’obéissance à la Loi par TOUS, puissance publique comme gouvernés. L’État de droit garantit la paix et l’harmonie sociales, par le respect des droits humains et des libertés fondamentaux.
” Il n’y a donc pas de liberté sans lois, ni où quelqu’un est au-dessus des lois “, dit Jean-Jacques Rousseau dans Du contrat social.
La Justice joue un rôle de premier plan dans l’institution d’un État de droit, dans lequel la Loi doit être respectée et appliquée avec la même rigueur à TOUS, sans exception.
Si dans un État, l’on pratique une justice à deux vitesses, une justice de “deux poids, deux mesures”, une justice au faciès, une justice où, pour le même crime, on condamne sévèrement les uns et on épargne les autres, alors on n’est plus dans un État de droit. On est dans un État où la mafia à remplacé la loi ; un État où règne la loi de la jungle, la Loi du plus fort, avec comme corollaire l’arbitraire, l’injustice, les abus de pouvoir multiformes, qui constituent de sérieuses menaces à la paix, à l’harmonie et à la stabilité de l’Etat. Cette situation de déni de la loi entraîne les révoltes, le non-respect des institutions, l’insécurité et la violence généralisées au sein de la société.
La loi de la jungle consacre le règne de l’état de nature décrit par Thomas Hobbes dans son œuvre Léviathan en ces termes : un “état de guerre de chacun contre chacun “, où l’homme est un loup pour l’homme “.
Un État qui consacre le règne de l’arbitraire et de l’injustice est voué à la guerre civile, jusqu’à son auto-destruction à terme.
Je rappelle ici des principes fondateurs d’un État de droit et d’une démocratie. Bref, je vous montre la lune, ne vous focalisez pas sur mon doigt.