Évacuation sauvage des migrants sans papiers du Panthéon le lendemain d’une rencontre paternaliste organisée à l’Élysée avec de pseudo représentants de la diaspora africaine en France..
Parler investissements directs et développement de l’Afrique à travers les diasporas, en sélectionnant arbitrairement celles-ci, puis en niant et occultant d’emblée les causes profondes des drames vécus par les Africains sur leur continent et en France… participe d’une autre entreprise de trahison historique à laquelle je ne voudrai jamais être associé, ou participer.
En effet autant je suis disposé à parler du développement de l’Afrique avec les américains, les chinois, les indiens et bien d’autres partenaires francs et directs, autant je m’interdis d’emblée d’en faire de même avec des représentants d’une ancienne puissance coloniale qui biaisent avec l’histoire commune en se souciant uniquement de perpétuer un bon vieux modèle d’économie néo-coloniale avec l’aide de nouveaux kapos.
JDE
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Occupation du Panthéon par des centaines de sans-papiers:
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Occupation du Panthéon : 21 sans-papiers placés en «retenue administrative»
Paris, le 12 juin 2019. Après l’ évacuation du Panthéon les sans-papiers ont été nassés à l’ extérieur, entre la rue Clovis et la rue Clotilde, derrière le Panthéon. Plusieurs charges ont eu lieu. Une quarantaine des blessés ont été évacués et parqués dans la même zone attendant les secours. Des fiches médicales ont été attribuées aux blessés, les portant autour du coup. Photo Cyril Zannettacci. Vu pour Libération.
Plusieurs centaines de sans-papiers avaient été évacués du Panthéon à Paris vendredi après-midi après avoir brièvement occupé le monument pour réclamer leur régularisation et un rendez-vous avec le Premier ministre Edouard Philippe.
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Occupation du Panthéon : 21 sans-papiers placés en «retenue administrative»
Vingt-et-une personnes ont été placées en «retenue administrative», après la brève occupation du Panthéon vendredi à Paris par des sans-papiers venus réclamer leur régularisation. Ces 21 manifestants font l’objet d’une retenue administrative de 24 heures pour vérification du droit au séjour des étrangers, selon une source proche du dossier.
Par ailleurs, un manifestant a été interpellé et placé en garde à vue pour «violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique». Il doit être présenté dimanche à un magistrat du parquet qui décidera d’éventuelles suites judiciaires, a indiqué le parquet de Paris. Une vingtaine de personnes se sont rassemblées à la mi-journée devant le commissariat du Ve arrondissement de Paris, où avaient été conduites les personnes interpellées, brandissant des pancartes proclamant «Libérez les gilets noirs» ou «Police raciste».
Au total, 37 personnes, parmi les centaines de manifestants rassemblés au Panthéon, avaient été interpellées vendredi «suite à des vérifications d’identité», selon une source policière. Les forces de l’ordre ont procédé à des charges et des tirs de gaz lacrymogènes, ont constaté les journalistes de l’AFP. Plusieurs manifestants ont été pris en charge par des services de secours pour des plaies ou des malaises, ont-ils aussi constaté. Un photographe de Libération a par ailleurs été violenté par les policiers.
Environ 700 migrants et leurs soutiens, selon les participants, avaient investi les lieux à la mi-journée, à l’initiative des collectifs «gilets noirs» et «La Chapelle debout», qui mènent régulièrement des actions coups de poing en soutien aux sans-papiers.
Ce lieu emblématique de la République française avait été progressivement évacué en fin d’après-midi. «La France est un État de droit, dans tout ce que cela implique: respect des règles qui s’appliquent au droit au séjour, respect des monuments publics et de la mémoire qu’ils représentent», avait affirmé le Premier ministre Edouard Philippe dans un tweet.
Les migrants et collectifs – dont les «gilets noirs» qui mènent régulièrement des actions coups de poing en soutien aux sans-papiers – avaient choisi le Panthéon pour ses «grands hommes» et ses «symboles de la lutte contre l’esclavage». Des personnalités de gauche comme la sénatrice Esther Benbassa (EELV) et Eric Coquerel (LFI) leur ont apporté leur soutien sur place.