Libérer Marafa
Tous les pays civilisés de cette planète, y compris le Cameroun, disposent d’un système de libération conditionnelle mais on remarque que le système de libération conditionnelle au Cameroun ne s’applique pas à un prisonnier non violent et innocent incarcéré depuis 2012, y compris pour des raisons humanitaires.
Quelles sont les raisons officielles qui maintiennent ainsi arbitrairement en détention l’ancien Ministre d’État Marafa Hamidou Yaya?
Une libération conditionnelle s’applique à un prisonnier qui a purgé une partie de sa peine et qui reste sous le contrôle et sous la garde légale d’une autorité de libération conditionnelle.
La libération conditionnelle est née de la philosophie selon laquelle le système pénal devrait aider le délinquant à réintégrer la société. La décision d’accorder une libération conditionnelle repose sur les principes de réhabiliter les délinquants et les guider vers la société tout en minimisant la probabilité qu’ils commettent une nouvelle infraction.
Si la libération conditionnelle ne s’applique pas au cas de Marafa, le gouvernement doit admettre qu’il s’agit d’un cas de punition cruelle et inhabituelle, d’une vengeance personnelle. Par conséquent, personne ne peut parler de justice ici
Il apparait alors clairement qu’il s’agit d’un cas de despotisme légal. Avec le Nnôm Ngui (Chef des chefs autoproclamé Paul Biya, 91 ans) au pouvoir depuis 42 ans au Cameroun, le pouvoir judiciaire n’est pas une branche distincte et égale de l’exécutif. C’est une institution aux ordres et sous le contrôle du Nnôm Ngui, qui exécute ses humeurs et volontés.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
English version
Freedom for Marafa
All civilized countries on this planet, including Cameroon, have a system of parole but we note that the system of parole in Cameroon does not apply to a non-violent prisoner incarcerated since 2012 and even for humanitarian reasons. What are the official reasons?
Conditional release applies to a prisoner who has served part of their sentence and who remains under the control and legal custody of a parole authority.
Parole grew out of the philosophy that the penal system should help the offender reintegrate into society. The decision to grant parole is based on the principles of rehabilitating offenders and guiding them back into society while minimizing the likelihood that they will commit a new offense
If parole does not apply to Marafa’s case, the government must admit that this is a case of cruel and unusual punishment. Therefore, no one can talk about justice here.
It then becomes clear that this is a case of legal despotism. With the Nnom Ngui in power, the judiciary is not a separate and equal branch of government. It is a court that approves everything the Nnom Ngui wants.
The Committee for the Release of Political Prisoners – CL2P