Dans l’après BIYA qui se profile, la restauration de l’État passera inévitablement par la révocation voire la radiation de la fonction publique, au moins des fonctions exécutives, de toutes ces personnes – souvent des proches parents des dignitaires de la dictature en place – admises puis sorties diplômées des grandes écoles grâce à la cooptation, au népotisme, au favoritisme, et à diverses interventions hiérarchiques.
À défaut de fermer purement et simplement certaines de ces structures comme l’ENAM, un toilettage général s’imposera au prochain président du Cameroun, à l’instar par exemple de ce qui a cours actuellement au Bénin avec Patrice Talon (oeildafrique.com)
Des promotions entières de “diplômé(e)s” des grandes écoles du Cameroun – notamment des deux dernières décennies – sont passibles d’une radiation pure et simple de la fonction publique.
Joël Didier Engo, Président du CL2P
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