Est-cela le message que vous avez reçu de la mobilisation de la jeunesse à la dernière élection ?
Est-cela votre version de ” Je vous ai compris “ ?
Est-ce le bâton que vous avez choisi de brandir après la carotte d’un beau discours d’investiture ?
Est-ce cela le Cameroun que vous laisserez : un jeune journaliste dans le traquenard d’un officier et une jeune journaliste menottée de nuit pour New-Bell ?
Est-ce la réponse que nous allons continuer depuis 1955 à donner à la soif de liberté et de justice de notre peuple : napalm de l’Armée française sur les combattants de l’Indépendance et palme d’or de la répression de nos dirigeants sur les combattants de la liberté ?
Est-ce un moyen de diversion pour faire tomber le prurit du contentieux post-électoral ?
Faut-il que la crise dite anglophone s’enlise, avec ses morts, ses ambiguïtés, l’arrogance d’État, le déni et les aveux tardifs, les étrangers qui ramassent les balles perdues, les centaines de milliers de déplacés et réfugiés; une économie à plat, la détresse, la haine, la misère pour que la Nature nous force à un DIALOGUE NATIONAL ?
Combien de jeunes dits anglophones encore à Kondengui et maintenant de jeunes journalistes pour que cette sale guerre sonne enfin le réveil des consciences pour que ce pays se réconcilie avec son histoire, sa mémoire et ses enfants ?
Michel BIEM TONG et Mimi MEFO seront notre mauvaise conscience.
Ils seront les martyrs de nos dénis et de nos lâchetés !
Ils seront le chant de cygne si vous ne prenez pas la hauteur qu’exige votre fonction
Il faut le dire : quand la liberté perd un œil, un pays perd la vue.
M.Le Président : LIBEREZ MICHEL BIEM TONG ET MIMI MEFO !