Pourquoi les satrapes francafricains éprouvent-ils encore le besoin d’interrompre internet après avoir littéralement anéanti toute concurrence électorale crédible???
Simplement incompréhensible…SASSOU NGUESSO peut dores et déjà s’attribuer une victoire plébiscitaire avec un score soviétique de son choix, cela n’étonnera personne.
À bien y penser absolument rien ne les oblige plus à tenir ces mascarades électorales, si ce n’est fournir un alibi formel à leurs parrains du Quai d’Orsay et de l’Élysée…
Pauvre Afrique noire francophone
JDE
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Présidentielle au Congo : Internet coupé !
Bien qu’elles coûtent cher en termes économiques et de liberté, certains pouvoirs africains continuent d’abuser des coupures pendant les élections et les manifestations. C’est le cas du Congo-Brazzaville, ce dimanche, jour de scrutin présidentiel. Et bien que le chef de l’État sortant Denis Sassou Nguesso ait fait de la jeunesse sa priorité en les sondant fin février sur les réseaux sociaux, lors d’une enquête inédite sur leurs besoins, les anciennes habitudes n’ont pas disparu. « Les données du réseau montrent un effondrement presque total de la connectivité nationale à partir de minuit heure locale. L’incident se poursuit alors que les bureaux de vote doivent s’ouvrir », constatait l’ONG de surveillance d’Internet, NetBlocks.
Des raisons fallacieuses évoquées
Les journalistes de l’AFP ont également noté que l’accès à Internet s’était arrêté peu après minuit samedi et était toujours en panne à l’ouverture des bureaux de vote dimanche. « Le réseau Internet est inaccessible depuis peu après minuit (samedi 23 heures GMT). Il l’était toujours à l’ouverture des bureaux de vote dimanche à 7 heures locales (6 heures GMT), où 2,5 millions d’électeurs sont appelés à élire leur président de la République », rapporte l’Agence française de presse.
Les ONG mobilisées
Le 16 mars, une cinquantaine d’organisations, dont Internet sans frontières, ont invité dans une lettre ouverte le président Sassou Nguesso à « garder Internet ouvert, accessible et sécurisé pendant toute la période de l’élection présidentielle de 2021 ».
Internet et les réseaux sociaux « offrent un espace pour la communication, de débat public, de recherche d’informations sur les processus électoraux et les candidats, pour rendre compte et documenter les événements et les résultats », ont-elles insisté. « Les coupures d’Internet portent atteinte aux droits de l’homme, perturbent les services d’urgence et paralysent les économies. »
Mercredi, entre 55 000 et 60 000 membres des forces de sécurité ont voté par anticipation. Ce vote anticipé est considéré comme une source de fraude potentielle par des adversaires du président sortant. La Conférence épiscopale, qui a émis de sérieuses réserves sur la transparence et la crédibilité de cette présidentielle, s’est vu refuser l’accréditation lui permettant d’envoyer des observateurs électoraux dans les bureaux de vote.
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Par Le Point Afrique (avec AFP)