La justice a finalement abandonné les poursuites contre le militant tchadien des droits de l’homme Mahamat Nour Ibedou. Celui-ci ne compte cependant pas en rester là. Il annonce vouloir faire réparer le préjudice subi.
“La vérité a triomphé sur l’obscurantisme” (Mahamat Nour Ibedou)
Le défenseur des droits de l’homme Mahamat Nour Ibedou a été libéré le 8 janvier. Celui qui est aussi le secrétaire général de la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) avait été convoqué par la police le 4 décembre dernier à la suite d’une plainte pour diffamation contre un membre de la famille du chef de l’Etat Idriss Deby Itno. Puis il s’était vu notifié une infraction pour meurtre et complicité de meurtre dans une affaire qui remonte à 2014. Il avait ensuite été incarcéré.
Après plus d’un mois, le juge d’instruction a estimé qu’il n’y avait aucune preuve de l’implication du défenseur des droits de l’homme dans cette affaire et il a rendu un non-lieu. Pour Mahamat Nour Ibedou, ces nouveaux déboires avec la justice tchadienne relève d’un complot contre sa personne. Il le dit au micro de notre correspondant à N’Djamena, la capitale tchadienne. Blaise Dariustone l’a rencontré à sa sortie de prison.