La banalisation du crime politique au Cameroun n’empêchera jamais des ONG comme la nôtre, et les grandes démocraties, de dénoncer puis condamner les atteintes graves aux libertés civiles et politiques au Cameroun, y compris lorsqu’elles touchent des personnalités qui ne semblent pas en odeur de sainteté avec les laudateurs du régime en place à Yaoundé.
Nous appelons encore à l’humanisme du Président BIYA -pour peu qu’il en ait encore – afin qu’il libère enfin celui dont nombre de ses “créatures” présentent comme un “redoutable adversaire”.
En effet la première caractéristique d’un démocrate consiste à accepter la compétition, voire l’adversité, sans recourir à la répression policière, judiciaire et carcérale systématique, voire à l’élimination physique, de celles ou ceux qui sont perçus – à tort ou à raison – comme de vrais challengers.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun
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