Elles ressemblent de plus en plus à une grossière machination à connotation tribaliste instrumentalisée par M. Nganang avec le soutien d’un certain nombre d’agitateurs de la toile camerounaise, dans un but apparent d’auto-glorification.
Je suis désolé d’avoir relayé l’alerte émise en ce sens par le journaliste Boris Bertolt, notamment sur ma page facebook et celle du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P.
Il n’en est apparemment rien. La menace de mort pesant prétendument sur M. Nganang procéderait davantage de sa propre imagination.
En effet la situation est suffisamment grave en termes de pertes de vies humaines, notamment au Cameroun anglophone, et de menaces réelles pesant chaque jour sur un certain nombre de leaders d’opinion , de journalistes, de militants et sympathisants politiques …pour que certains se livrent à une telle grossière instrumentalisation sur fond d’incitation évidente à la haine tribale; risquant par la même occasion de torpiller voire discréditer à jamais tout le travail remarquable effectué par la société civile au Cameroun pour éviter le pire à des centaines de camerounais innocents.
Ma ligne est claire: je ne m’associerai jamais – au risque de décevoir certains esprits manichéens – à toute instrumentalisation de la haine ethno-tribale, y compris quand celle-ci s’adosse comme ici sur des allégations de menaces de mort, que la cible supposée a vite fait de tourner en conspiration de meurtre de tout un groupe ethnique (LES BULU) sur sa personne. Ce qui du coup fait perdre à ladite conspiration, malgré son extrême gravité, toute sa véracité.
Le moment est pour cela le plus mal choisi, notamment quand on sait le sort qu’inflige cette tyrannie à ses vrais opposants dans ses mouroirs concentrationnaires avec encore un mort anglophone sous la torture cette semaine, pour jouer cyniquement à se faire peur en agitant une théorie du complot tribal..
Que M. NGANANG dénonce nommément ceux qui le menacent de mort, y compris de manière anonyme, comme nombre d’entre nous en faisons malheureusement l’objet dans les forums camerounais, sans éprouver le besoin d’instrumentaliser une confrontation tribale.
JDE