As Ms. Santos sees herself as a candidate in the presidential election in Angola, we ought to say that all the cynicism coupled with cruelty of a carefree “heiress”, who in reality does not know how true entrepreneurship can lead – without embezzlement of public funds – to the creation of wealth in a perfectly legal manner …
When we literally siphoned entire swathes of the economy of a country as rich as Angola by leaving some 300 euros in the bank account of its oil company, frankly the silence seems better indicated to us. Before a rain of lawsuits breaks down with systematic freezing of the assets and blockings of the bank accounts which will probably lead her to “take refuge” in Russia of which she recently acquired the nationality.
Ms. Dos Santos not only epitomizes the failure of African elites and state capitalism who only know to acquire their wealth through corruption and nepotism. In doing so, they are also the expression of a very fragmented and inequal society. These are folks who think that they are credible and authentic liberal business people but in fact they are state capitalists using taxpayer’s money to ruin the same taxpayers. Thus, the idea that Ms. Dos Santos acquired her wealth through decades of hard work, and that moves to freeze her assets in Angola are part of a politically motivated “witch-hunt” by her father’s successor as president, is a joke and a shameful tactic to divert attention from her corruption and nepotism.
This is what happens when power gets to be privatized in the hands of a few elite who usually do not make the difference between the state treasury and their own pockets.
Indeed, Robbing the people of her country is a way of life for the ruling class. A theft that decimates the country’s economy, increase poverty, malnutrition, and death. Thus, is there any wonder why too many African countries are mired in poverty? It’s because they’re being looted by the person or family that runs that country. in almost all the 3rd world developing countries where “success” in any sector basically depends on one’s ability to exploit prevailing socio-political culture of corruption and crime more than anything else.
Corruption include more feudal/autocratic society, rampant nepotism, strict socioeconomic hierarchy and demand of personal loyalty without slightest regard for the nation and/or the laws, and ability to take laws into own hand for a fee- in cash (as bribe) or in kind (undue or illegal political and/or personal help.)
However, while they can dominate at home, these elites are usually laughed at on the international level and they use political sadism against their own people to avenge their slights overseas, in the process, creating a permanent economy of crisis, anxieties and precarity.
In the end, it’s most unfortunate that Isabel dos Santos didn’t draw inspiration from British-Sudanese billionaire Mohammed Ibrahim who set up the Prize for Achievement in African Leadership. One can only conclude that she isn’t of Mr. Ibrahim’s caliber.
What is more, the Angolan government should sue the western companies like McKinsey, PwC, BCG, etc. that were enablers of this scheme that deprived the Angolans of their wealth. These companies always manage to get out unscathed of these schemes they play at perfection. It is time that western countries play their part in helping African countries really fight corruption. It is high time to expose the hypocrisy and the role of Western Banks and Financial Institutions in facilitating corruption while providing lip service to good governance in 3rd World Country.
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P
Version française
Madame Dos Santos et l’échec des élites africaines via le capitalisme d’État
Et dire que Mme Santos se voit candidaite à l’élection présidentielle en Angola!!!
Tout le cynisme doublé de cruauté d’une “héritière” insouciante, qui ne sait en réalité pas comment le vrai esprit d’entreprise peut aboutir – sans détournements de deniers publics – à la création de richesses de manière parfaitement légale…
Quand on a littéralement siphonné des pans entiers de l’économie d’un pays aussi riche que l’Angola en laissant quelques 300 euros dans le compte bancaire de sa société pétrolière, franchement le silence paraît mieux indiqué. Avant que ne s’abatte une pluie de poursuites judiciaires avec gel systématique des avoirs et blocages des comptes bancaires qui l’amèneront vraisemblablement à se “réfugier” en Russie dont elle a la nationalité.
Sur ce plan Mme Dos Santos incarne à merveille non seulement l’échec des élites africaines, mais aussi du capitalisme d’État, de ceux qui ne savent acquérir leurs richesses uniquement par la corruption et le népotisme. Ce faisant, ils sont aussi l’expression d’une société très fragmentée et inégale. Ce sont des gens qui pensent qu’ils sont des Hommes d’affaires libéraux, mondialisés, crédibles et authentiques; mais se révèlent en réalité comme des capitalistes d’État qui utilisent l’argent des contribuables pour ruiner frénétiquement ces mêmes contribuables.
Aussi, l’idée que Mme Dos Santos a acquis sa richesse grâce à des décennies de dur labeur, et que des mesures pour geler ses avoirs en Angola font partie d’une «chasse aux sorcières» à motivation politique par le successeur de son père à la présidence, est une blague et une tactique honteuse visant à détourner l’attention de sa corruption et de son népotisme.
C’est précisément ce qui se produit lorsque le pouvoir est privatisé entre les mains de quelques élites qui ne font généralement pas la différence entre le Trésor public et leurs propres poches.
En effet, voler le peuple est un mode de vie pour cette classe dirigeante africaine. Un vol qui décime l’économie du pays, augmente la pauvreté, la malnutrition et la mort. Ainsi, ne se demande-t-on pas pourquoi trop de pays africains sont enlisés dans la pauvreté? C’est parce qu’ils sont systématiquement pillés par la personne ou la famille qui dirige le pays et s’accroche indéfiniment au pouvoir pour ce faire.
Tel est le cas dans presque tous ces pays en développement du tiers monde où le « succès » dans n’importe quel secteur dépend essentiellement de la capacité à exploiter la culture socio-politique de corruption et de criminalité qui prévaut plus que toute autre chose. Cette corruption se caractérise notamment par une société plus féodale / autocratique, un népotisme rampant, une hiérarchie socio-économique stricte et une exigence de loyauté personnelle sans le moindre respect pour la nation et / ou ses lois, puis la capacité de faire adopter des lois d’orientation personnelle contre rémunération en espèces (versement des pots-de-vin) ou en nature (promotion sociale et politique / ou reconnaissance de privilèges indus ou illégaux) accordé à ceux qui coopèrent.
Cependant, alors qu’elles peuvent dominer à la maison, ces élites sont généralement moquées au niveau international et elles utilisent le sadisme politique contre leur propre peuple pour venger leurs torts et humiliations à l’étranger, créant ainsi une économie permanente de crise, d’anxiété, et de précarité.
En fin de compte, il est très regrettable qu’Isabel dos Santos n’ait pas pu s’inspirer du milliardaire anglo-soudanais Mohammed Ibrahim qui a créé le Prix pour la réalisation du leadership africain. On peut seulement conclure qu’elle n’est pas du calibre de M. Ibrahim, celui du succès industriel et financer couronné par un enrichissement mérité et licite.
De plus, le gouvernement angolais devrait poursuivre les sociétés occidentales comme McKinsey, PwC, BCG, etc. qui ont facilité ce processus de prédation qui a privé les Angolais de leurs richesses. Il fut un temps pas si lointain notamment après la crise de 2008 lorsque les petro-dollars angolais innondaient l’économie portugaise, où ces structures vantaient le « flair exceptionnel dans les affaires » de Mme Santos. Pourtant ces entreprises pourraient une fois de plus sortir indemnes de ces stratagèmes criminels qu’elles jouent à la perfection.
C’est pourquoi nous pensons qu’il est temps que les pays occidentaux jouent pelinement leur rôle pour aider les pays africains à vraiment lutter contre la corruption des gouvernants. Le moment est en effet venu d’exposer l’hypocrisie au grand jour en pointant le rôle des banques et des institutions financières occidentales dans la facilitation de la corruption des tyrannies régnantes en Afrique, en accordant généralement leur satisfecit à des semblants de bonne gouvernance dans ces pays du tiers monde.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P