Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) sera inlassablement là pour rappeler au Président à vie du Cameroun Paul BIYA (83 ans, 34 de règne) au premier devoir du «démocrate»: laisser autant libre ses opposants comme ses partisans dans leurs choix; prendre le risque d’affronter ses «concurrents» politiques et «adversaires» internes (désignés comme tels par ses partisans) dans des urnes transparentes. Nul besoin de les séquestrer.
Quand enfin direz-vous NON? Non à une épuration politique menée sous le couvert d’une légitime lutte contre la corruption par «un pharaon valétudinaire et impotent; entouré d’un gouvernement de clowns, d’une société civile malmenée, d’une opposition satellisée, d’un peuple plus fragmenté que jamais en tribus villageoises».
JOIGNEZ-VOUS À NOUS DANS LA MOBILISATION CONTRE LA DÉTENTION ARBITRAIRE DE MARAFA HAMIDOU YAYA ET DE TOUS LES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES AU CAMEROUN
Détention arbitraire: y compris l’avocat du Cameroun Me Akere Muna ne comprend pas pourquoi Marafa Hamidou Yaya est en prison
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Ancien Ministre d’État chargé de l’administration territoriale et de la décentralisation, ancien Secrétaire général de la Présidence de la République, et sérieux prétendant à la Présidence du Cameroun. MARAFA HAMIDOU YAYA est incarcéré depuis le 16 avril 2012 dans la caserne de la Gendarmerie nationale située au Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé sous la fallacieuse accusation de «complicité intellectuelle de détournement de deniers publics». Le Département d’État américain, l’Internationale Socialiste, et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme l’ont reconnu prisonnier politique et appellent à sa remise en liberté immédiate.
Vidéo de la campagne « FREE MARAFA NOW »:
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Grâce à notre mobilisation collective depuis le 10 février, nous sommes parvenus à l’épuisement du volet interne de la procédure au Cameroun après 04 longues années de paralysie. Redoublons notre mobilisation pour la libération effective du célèbre prisonnier politique MARAFA HAMIDOU YAYA après l’Avis contraignant rendu en ce sens par le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l’ONU, en interpellant directement les décideurs politiques et économiques du monde
1) Dès aujourd’hui prenez un selfie ou une photo de vous tenant une page de papier sur laquelle sera inscrit: Libérez Marafa maintenant / Free Marafa Now
2) Vous nous la faites parvenir par mail en pièce jointe à l’adresse suivante: freemarafa@gmail.com
3) Nous la publierons sur le site Instagram où nous avons ouvert un compte dédié à cette campagne (http://www.instagram.com/
4) Avec toutes les photos de soutien que vous nous ferez parvenir, nous allons monter une frise qui sera rendue publique chaque début d’été sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris.
5) Nous partagerons notre action sur facebook, twitter, flickr et le site internet du Comité de Libération des Prisonniers Politiques
MARAFA HAMIDOU YAYA, BIEN QU’EMBLÉMATIQUE, N’EST ÉVIDEMMENT PAS L’UNIQUE PRISONNIER POLITIQUE AU CAMEROUN. SA LIBÉRATION SONNERAIT LE DÉBUT DE LA FIN D’UNE VÉRITABLE CULTURE DU CRIME POLITIQUE DANS CE PAYS D’AFRIQUE CENTRALE
Nous vous invitons à toujours mettre des noms et des visages derrières la propagande politique parfaitement huilée du régime en place au Cameroun depuis 34 ans, notamment lorsqu’il prétend mener une lutte sans merci contre la corruption hélas souvent à tête chercheuse, faite d’accusations cousues de toutes pièces, de procès kafkaïens, et de condamnations arbitraires en cascade (les fameux procès à tiroirs).
Notre organisation milite – dans un contexte de négation officielle – en faveur de la libération immédiate de tous ces prisonniers d’opinion, officiellement présentés comme des prisonniers de droit commun, et qui rentrent tous dans nos critères objectifs. Car aucune république ne doit prospérer dans le tripatouillage constitutionnel systémique et la combine électorale permanente; pas plus qu’elle ne peut se résigner dans une culture du crime politique à des fins de pérennisation d’une dictature.
POUR LE CL2P VOICI LES PRINCIPALES VICTIMES DE L’ARBITRAIRE POLITIQUE ET JUDICIAIRE AU CAMEROUN:
Au moment où le dictateur Paul BIYA (83 ans) vient de se faire adouber par le Bureau politique de son parti-Etat RDPC comme son candidat dit naturel à une énième mascarade d’élection présidentielle – ce, après 34 interminables années d’une implacable dictature – nous formulons le vœux d’une libération immédiate de tous ces prisonniers d’opinion, officiellement présentés comme des prisonniers de droit commun au Cameroun, et qui rentrent tous dans les critères objectifs établis par notre organisation.
Monsieur Le Président BIYA, Libérez tous les prisonniers politiques du Cameroun, et Laissez tous les candidats – qui le veulent – postuler librement à l’investiture suprême. Il reviendra alors aux seul-e-s Camerounais-e-s de choisir en toute transparence le prochain locataire du Palais de l’Unité.
NOTRE SILENCE PARTICIPERAIT À LA BANALISATION DU CRIME POLITIQUE AU CAMEROUN
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)