Ne Tirez Pas Sur Le Messager
Concernant les menaces de mort pesant sur le journaliste Michel Biem Tong qui a déjà dû subir le cachot de la république de Biya sans raison. Il faut souligner que le CL2P espère qu’il y a encore à Yaoundé des gens qui ont conservé un semblant de facultés mentales.
En effet, tirer sur le messager, c’est comme casser le thermomètre, la fièvre ne baisse pas parce que vous avez cassé le thermomètre. Aussi, tirer sur le messager est particulièrement déconseillé, parce qu’il n’y a aucune raison de blâmer le porteur de mauvaises nouvelles, notamment lorsqu’elles sont recoupées et fondées. Il est souvent accusé lorsqu’il révèle une vérité difficile, que l’auditeur ne veut pas entendre. Il est important de toujours rappeler à l’auditeur que la vérité n’est pas la faute de la personne qui la révèle.
De plus, le régime de Yaoundé est connu pour être incapable de s’auto-corriger, Cependant, tuer des gens ne fait pas disparaître les problèmes. C’est juste du bon sens de base, à moins d’avoir également sombré dans une forme caractérisée d’addiction au meurtre des opposants et des esprits libres.
Car, même dans ce Cameroun politiquement et judiciairement dominé par M. Biya, personne ne peut ou ne pourra indéfiniment camoufler les crimes de sang de son régime, alors même que les mers qui l’entourent sont agitées, et qu’il conserve une capacité étrange à survivre simplement en souriant et en naviguant sur les peurs humaines.
Cette stratégie indéniablement à succès depuis 37 ans pourrait bien ne pas fonctionner lorsque vous commencez à tuer des journalistes, des vrais opposants ou des avocats qui ont réussi à se forger une réputation internationale bien méritée.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
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Don’t Shoot The Messenger
Regarding the case of journalist Michel Biem Tong who has already had to suffer the dungeon of the Biya’s republic for no reasons. We need to point out that the CL2P hope that there are still some people in Yaoundé who have retain some semblance of their mental faculties.
Indeed, shooting the messenger is like breaking the thermometer, the fever does not go down because you broke the thermometer. Thus, to shoot the messenger is very bad because there are no reasons to blame the bearer of bad news. It is often used when someone reveals a difficult truth that the listener does not want to hear. It reminds the listener that the truth is not the fault of the person revealing the truth.
More, the regime of Yaoundé is known to be incapable of self-correction. However, killing people do not make problems go away. It is just basic common sense.
Thus, even though, in politically-dominated Cameroon, Mr. Biya can easily camouflage the deadly flaws of his regime, even when the seas around him get choppy, he has an uncanny ability to survive simply by smiling and sailing on. That strategy might not work when you start killing journalists or lawyers who have managed to build a well-deserved international reputation.
The Committee For The Release of Political Prisoners