NÉCROLOGIE : DÉCÈS EN EXIL AU BURKINA FASO DE Mme ÉLISABETH MAIWORÉ GUÉRANDI, VEUVE DU CÉLÈBRE EXILÉ POLITIQUE ENLEVÉ ET DISPARU EN 2014, GUÉRANDI MOULONGO MBARA
Source: Camarade Kamer.
LA FEMME DE GUERANDI MBARA EST DÉCÉDÉ….
D’après nos sources, la femme de l’ancien putschiste Guerandi Moulongo MBARA, est décédé à Ouagadougou avant-hier. Les conditions du décès de Guerandi Maiworé Elisabeth, ne sont pas encore connus.
En 2014, le magazine Jeune Afrique avait accusé le régime de Yaoundé d’avoir enlevé et fait assassiné Guerandi MBARA.
Camarade Kamer
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Ci-dessous le communiqué du CL2P du 30 Août 2015, la Journée Internationale des Victimes de Disparition Forcée, à la suite de la saisine du groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires de l’Organisation des Nations Unies (ONU)
Communiqué:
L’opposant en exil Guerandi Goulongo Mbara (photo) a-t-il été kidnappé puis assassiné par les «services spéciaux» de Paul BIYA, comme l’a affirmé l’hebdomadaire Jeune Afrique dans sa livraison du 14 septembre; ou est-il encore en vie mais séquestré à Yaoundé? Seule la Présidence de ce pays peut raisonnablement éclairer l’opinion publique, la communauté internationale, et les organisations des Droits de l’Homme sur le sujet.
À moins en effet de considérer que des barbouzes européens – en l’occurrence de nationalité portugaise – à la solde d’une dictature trentenaire au Cameroun – ont un droit de vie et de mort sur tout ressortissant camerounais, y compris lorsque ce dernier bénéficie d’un statut d’asile ou est reconnu réfugié dans un pays membre des Nations-Unies; dès lors que pèserait sur lui un quelconque soupçon de «déstabilisation» du Cameroun.
Cela serait une entorse grave à l’esprit même de la convention de Genève de 1951, et surtout à celle contre les disparitions forcées de 2006 qui indique dans son article premier (al 1et 2) que: «nul ne sera soumis à une disparition forcée» et, «aucune circonstance exceptionnelle, quelle qu’elle soit, qu’il s’agisse de l’état de guerre ou de menace de guerre, d’instabilité politique intérieure ou de tout autre état d’exception, ne peut être invoquée pour justifier la disparition forcée». Il est ainsi internationalement entériné que tout citoyen jouit d’un droit à la sûreté – garanti et respecté par les États membres des Nations-Unies, à l’intérieur comme à l’extérieur de leurs frontières.
La clarification du gouvernement du Cameroun se fait toujours attendre.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)