Gare aux tontons macoutes du régime en place qui voudraient encore se singulariser en “fouettant” (comme vous dites), torturant, tirant à balles réelles, voire tuant des manifestants pacifiques….devant les projecteurs internationaux.
Qu’ils comprennent enfin que ce n’est pas un tyran grabataire et sénile de 88 ans qui empêchera qu’ils soient identifiés, puis poursuivis comme lui et d’autres donneurs d’ordres devant les juridictions internationales.
Les divergences d’opinions, y compris sur la représentativité réelle au sein des institutions d’une république tribale, n’autorisent pas ceux qui les préemptent indûment depuis 38 ans à interdire systématiquement tout droit à la parole et de manifestation à ceux qui les contestent et ne pensent pas comme eux.
Le despotisme légal issu d’une fraude électorale systémique, adossé ici à des institutions vampirisées de l’intérieur par l’ethno-fascisme, n’est nullement un gage de légitimité établie. Il ne confère surtout pas aux usurpateurs un permis de réprimer voire tuer en toute impunité toutes les voix critiques et dissidentes qui refusent précisément de ne pas se résigner devant ce hold-up électoral permanent au Cameroun depuis trois décennies.
En termes plus directs et clairs, ce n’est pas parce qu’un voleur notoire des votes exprimés par les camerounais depuis 38 ans clame et martèle sous une propagande officielle que ceux-ci lui appartiennent qu’ils le deviennent à jamais dans nos têtes par la force des armes.
Ça suffit!!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P