Obscénité du pouvoir et syndrome de dérangement de Kamto à Yaoundé
Au cours d’une autre longue pratique de mascarade électorale, le maître-esclavagiste de notre plantation biopolitique du Cameroun se faisant passer pour un État-nation moderne, inconscient de toute forme de logique et de faits, a affirmé que l’élection et la démocratie avaient été un grand succès dans le pays.
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Depuis 38 ans, malheureusement, les Camerounais ordinaires sont habitués à ces implacables manifestations de pouvoir obscène et d’immortalité. Une obscénité fondée sur une forme exponentielle de surenchère tyrannique, une culture de masculinité toxique et une folie qui ne prêtent aucune attention à une force de rassemblement des Camerounais ordinaires qui sont encore plus résilients et ne seront plus ignorés. Cela commence par le boycott d’une autre «élection» utilisée par le régime dictatorial pour se légitimer encore et encore.
Ces «petits partis», en effet, ne vont pas donner au régime de Yaoundé une nouvelle occasion de coopter une fois de plus la démocratie et de la militariser contre eux. Ils veulent contrôler leur propre récit, leurs images, contre cette politique de chaos et de désarroi permanent et généralisé. Ils parlent de l’état d’un mouvement politique, qui est fort, solide et aujourd’hui reconnu dans le monde entier et qui ne se sentira plus maltraité.
Par conséquent, il est clair que « les petits partis » refusent et résistent de tomber dans les pièges du régime de Biya et refusent surtout de réagir contre lui exactement comme il le souhaiterait. Auparavant, le spectacle de M. Biya lui a permis de se présenter comme un leader fort qui fait avancer les choses. Maintenant, tout le monde sait que lorsque le président parle de «petits partis» il trahit une forme de syndrome de dérangement à l’endroit du Pr. kamto qui est très profondément ancré dans la culture de parti unique d’État RDPC, qui ne peut pas être traité avec un quelconque respect, encore moins dans l’idée qu’il remporterait des succès.
Le Pr. Kamto comprend donc que la façon de battre un maître showman n’est pas en tombant dans le piège des insultes personnelles. Cela implique de pouvoir rivaliser avec lui dans la salle de spectacle du showman. C’est pourquoi en ce moment même, les soi-disant « petits partis » manifestent dans le monde entier cet esprit de résistance à une culture de suprématie ethnofaciste dans la concentration du pouvoir et l’autoritarisme du régime de Yaoundé.
Cette forme de résistance et de protestation représente un moment de transformation dans la politique camerounaise. Car soudain l’aspiration démocratique, l’activisme pour la justice sociale et la résistance qu’ils représentent se sont déplacés de l’extérieur des couloirs du pouvoir de Yaoundé vers le centre de gravité de la puissance mondiale, défiant ainsi l’essence même du pouvoir tyrannique d’État de Paul Biya.
Comme des personnes qui ont eu une vie particulièrement difficile, nous trouvons des opportunités et un nouveau souffle dans chaque défi lancé à la satrapie de Yaoundé.
Et je sais qu’en ce moment, nous avons eu l’occasion de voir le système Biya se fissurer et se révéler dans sa véritable nature aux yeux du monde, en partie grâce à Maurice Kamto. Nous avons eu l’occasion de reconnaître ce que nous perdons, mais aussi ce que nous pourrons gagner si nous persévérons. Nous avons eu l’occasion de permettre au tyran ethnofaciste de s’exposer pleinement. Et nous avons eu l’occasion pour des gens qui ne se sont jamais vraiment imaginés pleinement puissants dans les couloirs du pouvoir autocratique de Yaoundé, d’entériner enfin qu’ils ne peuvent pas ou plus être muselés, intimidés et réduits sauvagement au silence, que nous n’allons plus jamais être exclus de la scène nationale et internationale à moins de nous exclure nous-mêmes.
Pr. Olivier J. Tchouaffe, Porte-parole du CL2P
Vidéo:
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English version
Obscenity of power and Kamto’s Derangement Syndrome in Yaoundé
During another long practices of electoral masquerade, the slaver-driver of our biopolitical plantation masquerading as a modern nation-state, oblivious to any forms of logics and facts, claimed that the election and democracy was a great success in the country.
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For the past 38 years, unfortunately, ordinary Cameroonians are used to these implacable demonstrations of obscene power and immortality. An obscenity predicated on an exponential form of tyrannical outbidding, toxic masculinity and foolishness that pay no attention to a gathering force of ordinary Cameroonians that are even more resilient and will no longer going to be disregarded. This begins with the boycott of another “election” used by the regime to legitimate itself again and again. These “small parties,” indeed, are not going to give to the regime of Yaoundé another opportunity to once again coopt democracy and to weaponize it against them. They want to control their own narrative, images, from this politics of permanent and complete chaos and disarray. They are speaking to the state of the movement, which is strong as hell, recognized worldwide and will no longer feel disrespected.
Hence, it is clear that “the small parties” refuse and resist falling for the Biya’s regime trolling and refuse to react to him exactly as he would wish. Previously, Mr. Biya’s show has allowed him to present himself as a strong leader who gets things done. Now, everybody knows that when the president said “small parties” is part of a kamto’s derangement syndrome that is so deeply imbedded in the one party-state CPDM that it can’t be successfully treated.
Pr. Kamto understands the way to beat a master showman isn’t by falling into the trap of personal insults. It involves running someone who can at least compete with him in the showman department. Thus, as we speak, the so called “small parties” are demonstrating worldwide that spirit of resistance to a culture of ethnofacist supremacy into the concentration of power, the authoritarianism of the regime of Yaoundé.
This form of resistance and of protest represent a transformative moment in Cameroonian politics, because suddenly the democratic aspiration, social justice activism and the resistance that they represent moved from outside the corridors of power to the very center challenging the essence of tyrannical state power.
As people who had a very challenging life, we find opportunities in every challenge.
And I know that at this moment, we have had an opportunity to see every — every broken system reveal itself. We have had an opportunity for people to recognize what they are not only losing, but what they could gain. We have had an opportunity to allow for the ethnofacist to fully tell on themselves. And we have had an opportunity for people who have never really imagined themselves fully powerful in the corridors of power to recognize that they cannot be muzzled, intimidated and silenced, that we are not ever going to be dismissed unless we allow ourselves to be dismissed.
By Olivier J. Tchouaffe, PhD, Spokesman of the CL2P