ON EMPRISONNE LES HOMMES PAS LEUR CONSCIENCE :
HONNEUR A MAURICE KAMTO POUR SON INUSABLE COURAGE!
Par Abdelaziz Moundé Njimbam
Je partage, sur le fond et la forme, ces déclarations de l’homme politique camerounais, après la levée du dispositif violant l’Etat de droit, de ceux qui ont plus peur de lui qu’il n’a peur de la prison :
« Pour moi, cette levée du dispositif ne change rien. Ils peuvent continuer. Ils peuvent encore installer leurs policiers et leurs gendarmes là, ça ne change rien. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est tellement ignominieux, que vous demandez jusqu’où peuvent-ils aller dans cette logique. Et là vous découvrez si bien qu’ils n’ont pas de limites ».
«Traquer un individu ou un parti politique, ne passe pas nécessairement par le dispositif qu’on met devant sa porte ».
« Nos frères et sœurs qui sont aux affaires de notre pays, ne comprennent pas ce qui est en jeu. Ils n’ont rien compris de ce qui est enjeu. Ce qui est en jeu, c’est la lutte pour la liberté, la justice dans notre pays, le retour de la paix dans les régions qui sont troublées…, pour que ce pays puisse donner à ses citoyens la chance de vivre au niveau où ils peuvent vivre en raison des ressources ».
Je suis de ceux qui ont soutenu l’esprit des marches du 22 septembre dernier, soit le droit de dire NON ou Paul Biya doit partir comme ses partisans marchent pour dire OUI. Le droit pour un citoyen de dire OUI ou NON à Kamto ou à nos hommes et femmes politiques, élus!
Je me fais, dès lors, un devoir d’articuler un propos clair, critique et citoyen contre les fumeuses allégations accusant le parti de Maurice Kamto de ” visées insurrectionnelles”. C’est l’usage de l’Etat contre les citoyens qui est violent au Cameroun, pas Kamto!
A. Mounde Njimbam