Chaque pays et région a évidemment ses spécificités, y compris en matière politique. Pour autant l’Afrique noire est aujourd’hui à un tournant de sa laborieuse émancipation politique. Ses populations veulent enfin prendre le contrôle de leur destin, et aspirent légitimement à être dirigées par des femmes ou des hommes de leur choix, pour des durées raisonnablement limitées.
Toutes celles et tous ceux qui ne le comprennent pas subiront les foudres du changement. Parce que les sociétés civiles et les organisations de la jeunesse africaines mieux coordonnées sont plus que jamais déterminées à inscrire l’alternance dans les différentes cultures politiques.
Les gardes prétoriennes pléthoriques et surarmées ne suffiront pas à arrêter la marche de l’Histoire.
La démocratie ne peut continuer à être un “luxe” pour certains, et une “normalité” pour d’autres.
En Afrique noire aussi, les peuples n’accepteront plus d’être pris en otage par des présidents illégitimes, souvent des marionnettes des groupes de pression extérieurs et des réseaux d’intérêts.
Et ceux qui parmi ces derniers sont ou seraient toujours tentés dans l’ombre à Paris, Washington, Pékin, Addis Abeba… d’instrumentaliser des “solutions dites à l’africaine”, permettant d’offrir des “sorties honorables” à des tyrans sanguinaires tripatouilleurs des institutions et des constitutions au grand mépris de la profonde aspiration au changement des Peuples d’Afrique noire, passeront hélas – comme lors de la révolution Tunisienne – à côté de l’Histoire.
Partenaires bilatéraux et multilatéraux des Peuples d’Afrique, aidez-les à venir à bout des dictatures!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (cl2p)
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