Invité par TV5 Monde pour la promotion de son livre la “La Révolte Anglophone: Essais de liberté, de prison et d’exil”, l’universitaire et militant camerounais Patrice Nganang en a profité pour dresser l’actualité dans cette partie du Cameroun et donner sa position. Il a notamment accusé l’état de génocide et a assuré que le « peuple camerounais ne mérite pas le régime qui l’a pris en otage »
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La crise anglophone continue de créer la confusion au sein du peuple. Après des manifestations pacifiques il y’a deux ans, le conflit a vite viré à un affrontement violent qui a déjà fait des centaines de morts et des milliers de déplacés. Cette tournure a poussé la communauté internationale à porter son regard sur ces évènements. Cependant, outre quelques communiqués et dénonciations, le régime d’une part et les rebelles d’autre part n’ont pas connu de sanctions. Ce qui rebelle des militants comme Patrice Nganang qui a profité de la promotion de son livre pour tirer sur le gouvernement et son leader Paul Biya. Lebledparle.com vous propose le passage vidéo de celui se plait à être appelé “concierge de la république”.
Sur le plateau du “64 minutes le monde en français” sur TV5MONDE, Patrice Nganang promet donc de rentrer au Cameroun très prochainement quand Paul Biya sera balayé. Un affront réel d’opposant et un courage sans équivalent quand on sait que le citoyen américain a été incarcéré pendant trois semaines à Yaoundé. Personnalité faisant débat sur les réseaux sociaux à cause notamment de son habitude à mentionner les appartenances ethniques dans ses prises de paroles et de ses nombreuses provocations, le jeune homme est aussi le soutien le plus visible des ambazoniens. En attendant, de nombreuses images et vidéos ont encore été largement diffusées sur les réseaux sociaux ce jour montrant à la fois les corps des anglophones d’une part et la violence sur un militaire d’autre part.
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Cameroun, Crise anglophone, Paul Biya: Des vérités toujours pas bonnes à dire
Patrice Nganang dit à sa manière des évidences sur un régime dictatorial agonisant, qui lui attireront à nouveau les foudres de la horde de tontons macoutes du dictateur Paul Biya, embusqués notamment sur la toile.
N’en déplaise à ces obligés et endoctrinés à la pensée unique, Paul Biya doit partir du pouvoir au plus vite, ou il en sera inévitablement “balayé”comme d’autres tyrans sanguinaires avant lui!.
Il jouit encore du privilège de pouvoir en choisir le mode de sortie. Qu’il en fasse le meilleur usage, avant que cette fenêtre ne se referme rapidement sur lui; à mesure que les sanctions ciblées qui se profilent, puis les poursuites internationales imposeront leurs effets sur son régime singulièrement fragilisé de l’intérieur .
Ne pas le lui dire, ne pas le mettre en garde – comme certains d’entre-nous l’avions fait au début de la crise anglophone en appelant vivement au dialogue – participerait de l’hypocrisie générale qui prévaut dans le sérail politique au Cameroun, et qui a précisément précipité M. Biya dans cette impasse qui confine à un point de non retour, et pourrait définitivement sonner le glas de sa longue carrière.
Dommage
JDE