On aura donc encore entendu cette fois des menaces, proférés à travers les antennes de la chaine nationale en direction des populations Bamenda!
Le ministre anglophone Paul Atanga Nji dont les manifestations de Bamenda, menacent très fortement, sa survie politique aux gouvernement venait de faire une sortie, tonitruante, pour tenter de rassure son mentor du contrôle de la situation dans la partie anglophone, en feu et en sang ces derniers 72 heures au Cameroun!
” Nous allons vous traquez bandes de cafards et de souris, où que vous vous trouvez, nous viendrons vous chercher dans vos trous!” Affirmait le guide libyen, Mouammar Kadhafi, le 22 Février 2011, aux populations descendues dans les rues de Benghazi à Tripoli pour réclamer, la fin de la dictature du guide. Cette sortie, pourrait bien être comparée à celle du ministre Paul Atanga Nji, diffusée aujourd’hui dans les antennes de la chaine nationale, au journal de 13 h où le ministre en ces mots à transcrit entre les lignes, la pensé profonde du guide.
“Nous savons que les avocats manifestants et les enseignants ont reçu des financements de l’extérieur, pour revendiquer le fédéralisme, nous les appelons d’ailleurs à se rendre aux forces de polices, nous n’allons tolérer aucun chantage, nous ne permettrons plus les évènements tels que ceux nous avons vus, force reviendra à la loi!”
Un message clair a donc été envoyé en direction des populations du Nord et du Sud-Ouest Cameroun, qui tenteraient de descendre dans les rues pour manifester. Le ministre n’a pas terminer sans rappeler qu”‘il n’existe pas de problème anglophone au Cameroun!”, ajoutant par ailleurs tout les efforts consentis par le président de la république Paul Biya, pour résoudre cette question. A titre illustratif, le ministre rappel que sur les huit universités d’état, 3 sont sous la responsabilité des anglophones, ” Le chef de l’Etat a toujours ouvert sa campagne à Bamenda, le Rdpc y a été crée, le cinquantenaire des forces armées y a été également célébrés avec des discours prononcés en Anglais par le président, il n y a pas de problème anglophone, le premier ministre depuis 92 est anglophone, il y a des ministres.” A t -il terminé.
On aura d’ailleurs appris que des personnes sont exploitées par les forces de sécurités, et que probablement elles ne seront pas libérées de si tôt! reste maintenant à savoir dans quel condition sont exploitées ces personnes, seul des rapports des organisations nationales et internationales de défenses des droits de l’Homme nous en diront un peu plus.
Par Ange Noel Mbemam