Qu’il est redouté à Paris…le vieux Paul, au point où certains parlementaires s’interdisent d’eux-mêmes de prononcer son nom dans un rapport dit controversé de la commission des affaires étrangères à l’assemblée nationale française.
Et on s’étonne de leur relative indifférence sur les fraudes électorales à répétition, les tripatouillages de la constitution, et à toutes ces violations massives des droits de l’homme qu’a connus le Cameroun depuis plus de 33 années .
En gros, notre grand ami de la France Paul BIYA cachez-nous bien toutes ces victimes de votre tyrannie au Cameroun, que nous ne saurons voir!
Joël Didier Engo
Invité Afrique Radio France Intrenationale (RFI)Politique africaine: le député Philippe Baumel évoque le rapport controversé Par Florence Morice
Philippe Baumel, député socialiste.Source : http://www2.assemblee-
C’est un rapport qui a fait polémique en France, avant même sa publication. Un rapport parlementaire sur la politique africaine de la France, notamment sur les interventions militaires françaises sur le continent africain et la politique française de développement. Le 15 mai, sa publication a été reportée – fait rare – par la présidente de la Commission Elisabeth Guigou, qui a demandé aux auteurs de revoir leur copie après des débats houleux. Une nouvelle version du texte a finalement été adoptée hier mercredi 6 mai. Y-a-t-il eu censure ou non ? Qu’est-ce qui, dans le contenu de ce rapport, a suscité pareille polémique ? Florence Morice a posé la question au député socialiste Philippe Baumel, rapporteur de ce texte.
« Il y a des passages du rapport qui ne satisfaisaient pas un certain nombre de nos collègues. On en a débattu et à la lumière du débat, on a décidé, mais en accord avec la président de la Commission, de préciser un certain nombre de choses. Alors après, j’ai vu apparaître dans la presse une polémique liée à je ne sais quel qualificatif sur un chef d’Etat africain… […]”Illégitime” est un mot qui a été prononcé par un des experts que nous avons invité. Tout naturellement le compte rendu des propos figure dans le rapport, […] ce n’est pas nous qui l’avons prononcé. »